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Skinamarink

Can. 2022. Drame d'horreur de Kyle Edward Ball avec Jaime Hill, Lucas Paul, Ross Paul. Menacés par une voix mystérieuse, un garçon de quatre ans et sa soeur déambulent dans une maison sombre d’où ont disparu leurs parents. Drame d’horreur expérimental, aux choix esthétiques radicaux. Scénario réduit à l’abstraction. Traitement sensoriel des peurs de l’enfance. Travail sur le son frappant. Atmosphère sinistre, jouant sur le hors-champ. (sortie en salle: 13 janvier 2023)

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Skinamarink (Skinamarink)

Can. 2022. Drame d'horreur de Kyle Edward Ball avec Jaime Hill, Lucas Paul, Ross Paul.

Menacés par une voix mystérieuse, un garçon de quatre ans et sa soeur déambulent dans une maison sombre d’où ont disparu leurs parents. Drame d’horreur expérimental, aux choix esthétiques radicaux. Scénario réduit à l’abstraction. Traitement sensoriel des peurs de l’enfance. Travail sur le son frappant. Atmosphère sinistre, jouant sur le hors-champ. (sortie en salle: 13 janvier 2023)

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n/d
Menacés par la mystérieuse voix d’un être invisible, Kevin, un garçon de quatre ans, et sa soeur Kaylee déambulent dans les pièces vides d’une maison sombre. Leurs parents ont disparu mais, fait encore plus étrange, les portes et les fenêtres aussi. Tandis qu’une télévision diffuse l’inquiétante musique de dessins animés des années 1930, un piège cauchemardesque se referme peu à peu sur les deux enfants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long-métrage, tiré de son court HECK réalisé en 2020, le Canadien Kyle Edward Ball signe un drame d’horreur expérimental, aux choix esthétiques radicaux et étudiés. Le cinéaste, qui a tourné son film dans sa maison d’enfance, propose un traitement de la terreur à l’opposé du cinéma grand public. Ici, les acteurs sont souvent filmés de dos ou en silhouette, et le scénario, sans aucune progression narrative, est réduit à l’abstraction. L’effroi jaillit de cadrages atypiques, d’éclairages minimalistes et d’une image granuleuse évoquant celle des films des années 1970. Ce traitement purement sensoriel des peurs et des souvenirs de l’enfance s’appuie, entre autres, sur un travail sonore particulièrement frappant, qui crée une atmosphère sinistre faite de chuchotements étranges, de distorsions oppressantes et de grésillements inquiétants. Source de menace permanente, le hors-champ génère une angoisse tout droit issue d’un cauchemar.

Texte : Céline Gobert

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