É.-U. 2022. Aventures de Robert Zemeckis avec Tom Hanks, Cynthia Erivo, Luke Evans. Les folles mésaventures d’un petit pantin créé par un vieux menuisier, auquel une fée a donné vie. Adaptation au goût du jour du célèbre conte de Carlo Collodi. Quelques longueurs. Personnages secondaires truculents. Mise en scène dynamique. Musique lourdement explicative. Animation exceptionnelle.
Les folles mésaventures d’un petit pantin créé par un vieux menuisier, auquel une fée a donné vie. Adaptation au goût du jour du célèbre conte de Carlo Collodi. Quelques longueurs. Personnages secondaires truculents. Mise en scène dynamique. Musique lourdement explicative. Animation exceptionnelle.
Vérisme des prises de vues réelles, excellence de l’animation, débauche de prouesses techniques, rôles périphériques racisés, références aux réseaux sociaux et une finale qui donne un sens surprenant à l’inclusion à tout prix : ce PINOCCHIO pourrait bien devenir le prototype du film familial Disney 2.0. Rompu à l’intégration des effets spéciaux dans un récit qui les dépasse, Robert Zemeckis (BACK TO THE FUTURE, FORREST GUMP, BEOWULF) multiplie ici les clins d’oeil (à TOY STORY, aux classiques animés de Disney et même à Jessica Rabbit!), dissémine quelques gags destinés aux adultes, rend truculents les personnages secondaires et mène son histoire avec dynamisme, mais non sans quelques longueurs. Mêlant des incontournables ("When You Wish Upon a Star") et de nouvelles chansons, la trame sonore est, en revanche, lourdement explicative. Et si l’animation est remarquable, celle du visage de Pinocchio apparaît paradoxalement plutôt sommaire, en porte-à-faux avec l’ensemble; comme si le cinéaste avait voulu rendre plus réaliste cet enfant de bois...
Texte : Éric Fourlanty