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L'Orpheline : Les origines du mal (Orphan: First Kill)

É.-U. 2022. Drame d'horreur de William Brent Bell avec Isabelle Fuhrman, Julia Stiles, Rossif Sutherland. Après son évasion d’un établissement psychiatrique en Lituanie, une tueuse en série se fait passer pour la fille disparue d’une riche famille américaine. Antépisode parvenant partiellement à renouveler une formule usée. Manque de rigueur dans la conduite du récit. Dénouement grand-guignolesque. I. Fuhrman parfois glaçante, mais pas toujours crédible.

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L'Orpheline : Les origines du mal (Orphan: First Kill)

É.-U. 2022. Drame d'horreur de William Brent Bell avec Isabelle Fuhrman, Julia Stiles, Rossif Sutherland.

Après son évasion d’un établissement psychiatrique en Lituanie, une tueuse en série se fait passer pour la fille disparue d’une riche famille américaine. Antépisode parvenant partiellement à renouveler une formule usée. Manque de rigueur dans la conduite du récit. Dénouement grand-guignolesque. I. Fuhrman parfois glaçante, mais pas toujours crédible.

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Lituanie, 2007. Après son évasion de l'établissement psychiatrique où elle était détenue pour des meurtres sanglants, la manipulatrice Leena se fait passer pour Esther, la fille disparue d'un riche couple américain, Alan et Tricia Albright. Accueillie chaleureusement par le premier, qui partage sa passion pour la peinture, Leena/Esther suscite la méfiance de la seconde, une femme contrôlante, sous ses dehors de bienfaitrice mondaine. Et surtout, la jeune Lituanienne supporte mal l'attitude méprisante du fils des Albright, qui se moque de son étrange accent auprès de ses amis. L'adolescent fantasque ignore toutefois ce qu'il en coûte de déclencher les terribles colères de la cruelle meurtrière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec cet antépisode, dont l'action se déroule deux ans avant ORPHAN, les auteurs parviennent partiellement à renouveler la formule usée de l'intrus psychopathe dans la maison. Partiellement car, hormis quelques coups de théâtre réussis et une mise en images parfois saisissante, il y a un manque de rigueur dans la conduite du récit, qui se conclut sur un mode grand-guignolesque. Par ailleurs, William Brent Bell (THE DEVIL INSIDE, THE BOY) peine à trousser des moments réellement horrifiques, préférant miser sur le suspense, avec des résultats inégaux. Reprenant le rôle qui l'avait rendue célèbre en 2009, Isabelle Fuhrman est ici étonnante, parfois glaçante, mais pas toujours crédible en fillette innocente, malgré des effets numériques plutôt efficaces et le recours judicieux à des doublures. Face à elle, Rossif Sutherland, très attachant, emporte davantage l'adhésion que Julia Stiles, parfois caricaturale.

Texte : Louis-Paul Rioux

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