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Novembre

Fr. 2022. Drame policier de Cédric Jimenez avec Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain. La traque policière de cinq jours ayant permis de retrouver les coupables des attentats terroristes de novembre 2015 à Paris. Dramatisation musclée et immersive, racontée du point de vue des policiers. Manque de recul et de mise en contexte. Réalisation nerveuse privilégiant l'action. Jeu intense d'A. Demoustier et de L. Khoudri. (sortie en salle: 7 octobre 2022)

Général
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Novembre (Novembre)

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Fr. 2022. Drame policier de Cédric Jimenez avec Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain.

La traque policière de cinq jours ayant permis de retrouver les coupables des attentats terroristes de novembre 2015 à Paris. Dramatisation musclée et immersive, racontée du point de vue des policiers. Manque de recul et de mise en contexte. Réalisation nerveuse privilégiant l'action. Jeu intense d'A. Demoustier et de L. Khoudri. (sortie en salle: 7 octobre 2022)

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Le 13 novembre 2015, trois attentats terroristes secouent la région parisienne: le premier, aux abords du Stade de France, où le président de la République assiste à un match de foot; le second, dans des restaurants et terrasses des 10e et 11e arrondissements; et le dernier - le plus meurtrier -, dans la salle de spectacle du Bataclan. Bilan: 130 morts et plus de 400 blessés. Redoutant de nouvelles attaques, les agents de la SDAT (sous-direction anti-terroriste) s'activent frénétiquement à retracer les coupables. Jusqu'à ce qu'au matin du 18 novembre, un coup de fil les conduise à un appartement de Saint-Denis, en banlieue de Paris.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après BAC NORD (et son portrait fiévreux d'un groupe d'enquêteurs de la police marseillaise), Cédric Jimenez (LA FRENCH) nous revient avec une autre histoire vraie, filmée dans le même style “coup de poing”. Intense mais relativement sobre – les attaques terroristes ne sont, heureusement, pas montrées – , NOVEMBRE affiche les qualités et défauts de ses partis pris: immersif mais à courte vue, haletant mais sans recul. Embrassant le seul point de vue des enquêteurs, le film se présente comme une plongée secouante mais, à trop faire l'économie du contexte et de la perspective, manque d'éclairer le spectateur. Cette approche réduit l'impact des performances d'une distribution relevée, où seules Anaïs Demoustier, en jeune policière idéaliste, et Lyna Khoudri, en indic proche des terroristes, parviennent à s'imposer.

Texte : Georges Privet

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