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Murder Party

Fr. 2022. Comédie policière de Nicolas Pleskof avec Alice Pol, Pablo Pauly, Miou-Miou. À la suite du meurtre du châtelain dont elle devait rénover le château, une architecte se retrouve captive et forcée de participer à un jeu de meurtre et mystère. Récit ludique pastichant les jeux de rôles. Nombreux coups de théâtre. Dernière partie trop farfelue. Grand soin apporté aux décors vintage. Interprétation pleine de fraîcheur de A. Pol.

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Murder Party (Murder Party)

Fr. 2022. Comédie policière de Nicolas Pleskof avec Alice Pol, Pablo Pauly, Miou-Miou.

À la suite du meurtre du châtelain dont elle devait rénover le château, une architecte se retrouve captive et forcée de participer à un jeu de meurtre et mystère. Récit ludique pastichant les jeux de rôles. Nombreux coups de théâtre. Dernière partie trop farfelue. Grand soin apporté aux décors vintage. Interprétation pleine de fraîcheur de A. Pol.

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Maquette sous le bras, Jeanne Chardon-Spitzer, architecte un peu névrosée, se rend dans un château isolé en pleine campagne, propriété de César Daguerre. Ce dernier, riche producteur de jeux de société, veut faire rénover son domaine et Jeanne vient lui soumettre ses idées. Mais la rencontre se passe mal. Déçue, la trentenaire s'apprête à quitter le château lorsque le vieil homme d'affaires est assassiné. Une voix mystérieuse explique alors à Jeanne et aux membres de la famille Daguerre présents, dont les enfants du défunt, qu'ils vont devoir trouver le coupable, sous peine de perdre la vie. Bloquée sur place, Jeanne participe, bien malgré elle, à ce sordide jeu de meurtre et mystère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce ludique et sans prétention MURDER PARTY s'amuse à pasticher les jeux de rôles, tout en leur rendant hommage. En effet, il ne faut pas voir dans le film de Nicolas Pleskof une critique de ce type d'amusement et de ceux qui le pratiquent, mais le portrait bienveillant d'adultes, certes un peu excentriques, qui ne vivent que par et pour le jeu. À cet égard, le soin apporté à la théâtralité des décors vintage et aux couleurs pimpantes rappelle qu'ici, rien n'est à prendre au sérieux. Cependant, les nombreux coups de théâtre et le dernier tiers de l'intrigue, trop farfelu, nuisent à la cohérence du récit. Compétente, la réalisation de Pleskof s'avère néanmoins trop sage, compte tenu du contexte et du traitement privilégié, tandis que son usage du flash-back n'est pas des plus inspirés. Avec son visage lunaire, Alice Pol (RAID DINGUE) offre une interprétation pleine de fraîcheur.

Texte : Olivier Lefébure

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