É.-U. 2022. Science-fiction de Roland Emmerich avec Halle Berry, Patrick Wilson, John Bradley. Déviée de son orbite par une force mystérieuse, la Lune se dirige vers la Terre, menaçant d'anéantir toute vie sur la planète. Prémisse prometteuse, développée de manière éparpillée. Dialogues risibles. Réalisation paresseuse. Effets spéciaux impressionnants. Interprétation passable.
Déviée de son orbite par une force mystérieuse, la Lune se dirige vers la Terre, menaçant d'anéantir toute vie sur la planète. Prémisse prometteuse, développée de manière éparpillée. Dialogues risibles. Réalisation paresseuse. Effets spéciaux impressionnants. Interprétation passable.
Malgré une prémisse prometteuse (qui évoque le récent DON'T LOOK UP), un budget imposant et des effets spéciaux à la hauteur, MOONFALL ressemble désespérément à une série B tournée à la va-vite. Le scénario multiplie les intrigues parallèles laborieuses, peuplées de personnages secondaires sans consistance. En fin de parcours, le film s’égare dans la psycho-pop et un discours Nouvel-Âge de pacotille, le tout mâtiné de références flagrantes à 2001 : A SPACE ODYSSEY. Appliquant une recette commercialement éprouvée, Roland Emmerich (INDEPENDANCE DAY, GODZILLA) alterne paresseusement scènes sentimentales et séquences de film-catastrophe, sans jamais instiller une quelconque tension dramatique. Les interprètes font ce qu’ils peuvent avec des dialogues risibles, y compris Donald Sutherland, gaspillé dans un caméo indigne de son talent.
Texte : Éric Fourlanty