É.-U. 2022. Drame de Joe Dietsch, Louie Gibson avec Milo Gibson, Annet Mahendru, Lexy Kolker. Fasciné par l’histoire des pionniers américains, un père de famille entraîne sa femme et ses deux petites filles vivre dans les montagnes de Californie. Scénario vide, aux relents réactionnaires et sexistes. Personnages stéréotypés. Réalisation compétente, mais sans personnalité. Distribution médiocre.
Fasciné par l’histoire des pionniers américains, un père de famille entraîne sa femme et ses deux petites filles vivre dans les montagnes de Californie. Scénario vide, aux relents réactionnaires et sexistes. Personnages stéréotypés. Réalisation compétente, mais sans personnalité. Distribution médiocre.
Pour leur deuxième film tourné en duo, Joe Dietsch et Louie Gibson (l’un des fils de Mel Gibson) déroulent un scénario vide, truffé d’invraisemblances, aux relents réactionnaires et sexistes. Non seulement ils versent dans une glorification simpliste des valeurs familiales traditionnelles, mais ils traitent avec une empathie douteuse un personnage principal qui admire les valeurs de la “Manifest Destiny”, doctrine du 19e siècle selon laquelle les Américains ont pour mission l’expansion de la “civilisation” vers l’Ouest. Quant à leur peinture d’Alice, elle frise le ridicule, tant les cinéastes la réduise à une folle sans opinion ni personnalité. Menée par l’inexpressif Milo Gibson (autre fils de Mel Gibson) dans le rôle du père, une distribution médiocre tente de faire vivre des protagonistes stéréotypés. Seules les deux jeunes actrices, dont Lexy Kolker vue dans FREAKS, tirent parfois leur épingle du jeu. Quoique sans personnalité, la réalisation reste compétente et bénéficie de la beauté des paysages de la forêt nationale de San Bernardino, en Californie.
Texte : Céline Gobert