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Les Fabelman (The Fabelmans)

Dimanche 28 Avril à 03:25 | CRAVEDimanche 05 Mai à 01:00 | Super Écran 2Mercredi 08 Mai à 07:00 | Super Écran 2

É.-U. 2022. Drame de Steven Spielberg avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano. De 1952 à 1964, du New Jersey à la Californie, la passion grandissante pour le cinéma d'un garçon issu d'une famille dysfonctionnelle se mue en un fervent désir de devenir cinéaste. Émouvante déclaration d’amour au cinéma. Scénario habile, parfois trop elliptique. Mise en scène maîtrisée. Musique sobre et touchante. Interprétation de haut niveau. M. Williams bouleversante. (sortie en salle: 23 novembre 2022)

Général
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Les Fabelman (The Fabelmans)

Général Général

É.-U. 2022. Drame de Steven Spielberg avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano.

De 1952 à 1964, du New Jersey à la Californie, la passion grandissante pour le cinéma d'un garçon issu d'une famille dysfonctionnelle se mue en un fervent désir de devenir cinéaste. Émouvante déclaration d’amour au cinéma. Scénario habile, parfois trop elliptique. Mise en scène maîtrisée. Musique sobre et touchante. Interprétation de haut niveau. M. Williams bouleversante. (sortie en salle: 23 novembre 2022)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
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Universal
Récompenses
1952, New Jersey. Mitzi et Burt Fabelman emmènent pour la première fois leur fils Sammy au cinéma. Émerveillé par le déraillement qu’il a vu à l'écran, le garçon de huit ans emprunte la caméra Super 8 de son père et reproduit la scène avec son train électrique. Ainsi naît son désir de devenir réalisateur. Quelques années plus tard, les Fabelman s'établissent en Arizona, où Burt a trouvé un meilleur emploi et où Mitzi, pianiste ayant renoncé à sa vocation, élève leurs quatre enfants. Prenant ses copains et ses soeurs comme cobayes, Sammy continue de tourner des petits films, de plus en plus élaborés. Quelques années plus tard, les Fabelman s'installent en Californie. Tandis que le couple de Mitzi et Burt bat de l’aile, Sammy, maintenant adolescent et victime d’intimidation, se réfugie dans sa passion pour le 7e art.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce film autobiographique, Steven Spielberg se livre comme jamais, signant une émouvante déclaration d’amour au cinéma, mais aussi à sa famille, admirablement dépeinte dans ses forces comme dans ses blessures. Fidèle à la phrase-accroche du film (“Capture every moment”), le scénario de Spielberg et de Tony Kushner (WEST SIDE STORY) égrène un chapelet de scènes mémorables, mais sur un mode elliptique qui tient plus de l’album-photo que de la saga familiale, éludant le parcours cinéphile du protagoniste, qui semble être devenu simultanément spectateur et réalisateur. Maîtrisée et généreuse, la mise en scène magnifie plusieurs moments portés par une émotion plus à vif que celles auxquelles Spielberg nous a habitués. Dont une séquence, sans dialogues, montrant Mitzi dansant la nuit, ou encore celle où Sammy découvre dans ce qu’il a filmé quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. Pour sa 29e collaboration avec Spielberg, John Williams a composé une touchante trame sonore, si sobre qu’elle se fait presque oublier. Quant à l’interprétation, elle est de haut niveau, en particulier celle de Michelle Williams, bouleversante en version douce du personnage de Gena Rowlands dans A WOMAN UNDER THE INFLUENCE.

Texte : Éric Fourlanty

COMMENTAIRES

26 novembre 2022, 12:39:23

Par : Jean-Philippe Chénier , Outremont

Je peine à croire que ce témoignage d’amour pour le 7e art fait par un génie de la mise en scène ne mérite que la cote de (3)…

J'attribue à ce film la Cote 3


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