Go to main content
4

Le Festival des troubadours (Asiklar Bayrami)

Turq. 2022. Drame de Ozcan Alper avec Kivanç Tatlitug, Settar Tanriogen, Pinar Göktas. En Turquie, un vieux musicien bohème et son fils avocat, séparés depuis 25 ans, renouent lors d’un voyage qui les mènera à un festival de troubadours. Mélodrame familial soigné mais convenu. Réalisation manquant parfois de subtilité. Utilisation habile des paysages et de la musique. Interprétation sensible de personnages formatés.

4

Le Festival des troubadours (Asiklar Bayrami)

Turq. 2022. Drame de Ozcan Alper avec Kivanç Tatlitug, Settar Tanriogen, Pinar Göktas.

En Turquie, un vieux musicien bohème et son fils avocat, séparés depuis 25 ans, renouent lors d’un voyage qui les mènera à un festival de troubadours. Mélodrame familial soigné mais convenu. Réalisation manquant parfois de subtilité. Utilisation habile des paysages et de la musique. Interprétation sensible de personnages formatés.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Ozcan Alper
D'après le roman de Kemal Varol
Photographie :
Musique :
Avocat trentenaire, Yusuf voit sa vie routinière chamboulée par le soudain retour de son père Ali, musicien bohème qui l'avait abandonné il y a 25 ans. En découvrant que ce dernier est atteint d'une maladie mortelle, Yusuf décide de l'aider à se rendre à un festival de troubadours, où le vieil homme espère revoir d'anciens amis. Le long voyage donne l'occasion au père et au fils de se réconcilier et de panser leurs plaies respectives.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Partant d'une prémisse classique – les retrouvailles tardives d'un fils et d'un père que tout sépare – , ce mélodrame turc suit un parcours prévisible menant à des conclusions attendues. Sur les liens familiaux, le pardon, la transmission, etc. Özcan Alper (AUTUMN) a parfois la main lourde, mais il se rachète par son utilisation habile des paysages, bien filmés, et de la musique, qui communique avec subtilité ce que sa mise en scène a tendance à trop souligner. Les deux acteurs principaux parviennent à moduler des nuances appréciables de leurs personnages dessinés à gros traits, sans toutefois réussir à échapper vraiment au déterminisme scénaristique de l'ensemble. Le résultat, soigné mais convenu, se regarde comme un pur produit estampillé Netflix, témoignant de l'émergence d'un nouvel hybride: le petit film étranger disposant d’une diffusion internationale, et qui marie la sensibilité d'un certain cinéma d'auteur au formatage des téléfilms hollywoodiens.

Texte : Georges Privet

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3