É.-U. 2022. Drame d'horreur de Daniel Stamm avec Jacqueline Byers, Christian Navarro, Colin Salmon. À Boston, une jeune nonne suivant des cours d’exorcisme tente de sauver une fillette, possédée par l’entité démoniaque qui avait tourmenté sa propre mère des années auparavant. Variations peu convaincantes sur le film de possession. Récit surchargé, aux métaphores simplistes. Dénouement grandiloquent. Réalisation soignée. J. Byers investie. (sortie en salle: 28 octobre 2022)
À Boston, une jeune nonne suivant des cours d’exorcisme tente de sauver une fillette, possédée par l’entité démoniaque qui avait tourmenté sa propre mère des années auparavant. Variations peu convaincantes sur le film de possession. Récit surchargé, aux métaphores simplistes. Dénouement grandiloquent. Réalisation soignée. J. Byers investie. (sortie en salle: 28 octobre 2022)
Cette nouvelle histoire de possession de Daniel Stamm est beaucoup moins convaincante que celle qu’il avait développée dans THE LAST EXORCIST. Le récit démarre pourtant sur de bonnes bases avec quelques scènes-chocs efficaces sur les drames vécus durant l’enfance par la protagoniste. Le rappel à l’histoire de l’exorcisme est intéressant, tandis que l’évocation de la place des femmes au sein d'une institution hautement misogyne laisse présager le meilleur. Hélas, les ambitions des auteurs s’effacent au profit d’une intrigue surchargée, pliant sous les sursauts de terreur prévisibles, les retours en arrière inutiles et les métaphores simplistes. Rehaussée par des effets visuels réussis, la réalisation soignée de Stamm finit elle aussi par perdre le nord dans un dernier droit grandiloquent, bourré d’effets prétentieux. Au final, cette série B modeste, qui restera dans les annales comme le dernier film de Ben Cross (CHARIOTS OF FIRE, THE UNHOLY), vaut surtout pour la prestation de Jacqueline Byers (BAD SAMARITAN), très investie en religieuse troublée.
Texte : Charles-Henri Ramond