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Kimi (KIMI)

É.-U. 2022. Thriller de Steven Soderbergh avec Zoë Kravitz, Rita Wilson, Devin Ratray. Une technicienne agoraphobe, chargée d'analyser les messages d'une nouvelle application de commande vocale, décèle sur un enregistrement les traces d'un meurtre. Mise à jour de "Conversation secrète" pour l'ère Siri. Scénario astucieux, s'affadissant dans le dernier droit. Mise en scène efficace, aux ambitions limitées. Jeu fébrile de Z. Kravitz.

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Kimi (KIMI)

É.-U. 2022. Thriller de Steven Soderbergh avec Zoë Kravitz, Rita Wilson, Devin Ratray.

Une technicienne agoraphobe, chargée d'analyser les messages d'une nouvelle application de commande vocale, décèle sur un enregistrement les traces d'un meurtre. Mise à jour de "Conversation secrète" pour l'ère Siri. Scénario astucieux, s'affadissant dans le dernier droit. Mise en scène efficace, aux ambitions limitées. Jeu fébrile de Z. Kravitz.

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Technicienne agoraphobe et solitaire, Angela Childs travaille depuis chez elle à un projet top secret: l'analyse audio des réponses fournies par KIMI, une nouvelle application informatique de commande vocale. Sur un des enregistrements, elle croit déceler les traces d'un meurtre. Après avoir vainement tenté d'alerter les autorités à distance, la jeune technicienne réalise qu'elle devra le faire en personne. Ce qui lui demande de surmonter sa pire crainte, soit sortir de son appartement. En pleine pandémie de COVID-19...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Croisement astucieux entre THE CONVERSATION et REAR WINDOW, le nouveau film de Steven Soderbergh (OUT OF SIGHT, OCEAN'S ELEVEN) se présente comme un techno-thriller aux airs de série B sophistiquée, taillé sur mesure pour la génération Siri en contexte pandémique. Les deux premiers tiers s'avèrent savoureux, avec leur mélange de suspense agoraphobe, de portrait de milléniale au bord de la crise de nerfs et de discours sur l'emprise de la technologie dans nos vies. Mais le scénario de David Koepp (MISSION: IMPOSSIBLE, PANIC ROOM) tend à s'affadir dans le dernier droit, qui se résume à une longue course-poursuite prévisible, suivie d'un "happy end" précipité et peu convaincant. C'est dommage, car la mise en scène de Soderbergh a rarement été aussi habile, malgré ses ambitions formelles limitées. L'ensemble reste toutefois prenant, grâce au jeu fébrile et habité de Zoë Kravitz, mémorable en femme angoissée confrontée à son pire cauchemar.

Texte : Georges Privet

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