Fr. 2022. Film d'animation de Jean-Christophe Roger, Julien Chheng . Accompagné d’une petite souris orpheline, un ours bourru retourne dans son pays natal, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Fable universelle sur la tolérance et la liberté d’expression. Intrigue classique, mais aux nombreuses scènes fortes. Réalisation et animation pleines de vivacité. Personnages attachants. (sortie en salle: 16 décembre 2022)
Accompagné d’une petite souris orpheline, un ours bourru retourne dans son pays natal, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Fable universelle sur la tolérance et la liberté d’expression. Intrigue classique, mais aux nombreuses scènes fortes. Réalisation et animation pleines de vivacité. Personnages attachants. (sortie en salle: 16 décembre 2022)
Dix ans après ERNEST ET CÉLESTINE, l’improbable duo refait surface dans une fable sur la tolérance et la liberté d’expression, qui a perdu en lyrisme ce qu’elle a gagné en virulence. De fait, cette incursion dans un pays aux lois sociales absurdes offre aux plus grands une dénonciation de l’autoritarisme doublée d’une ode à la désobéissance civile. Tandis que les plus jeunes y trouveront un touchant récit initiatique testant la solidité des liens unissant les protagonistes, doublés avec enthousiasme par Lambert Wilson et Pauline Brunner. Fidèle à l’univers de l’autrice belge Gabrielle Vincent, l’intrigue est classique, mais recèle plusieurs scènes marquantes (un concert de piano à une seule note, la vente sous le manteau d’instruments interdits) et un étonnant clin d’oeil à l’actualité (une espiègle petite mésange vêtue de bleu et de jaune). Julien Chheng et Jean-Christophe Roger (le moyen métrage “Ernest et Célestine en hiver”) signent une mise en scène alerte portée par une animation de belle facture, quoique plus conventionnelle que les riches pastels du premier volet.
Texte : Charles-Henri Ramond