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Couleurs de l'incendie

Fr. 2022. Drame de Clovis Cornillac avec Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Clovis Cornillac. À Paris, au tournant des années 1930, l'héritière d'un empire financier fomente une sourde vengeance contre ceux qui ont provoqué sa ruine. Adaptation fidèle du roman de Pierre Lemaitre. Ensemble éclatant mais un peu désincarné. Savoir-faire technique évident. Interprètes jouant sur tous les tons. (sortie en salle: 18 novembre 2022)

Général
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Couleurs de l'incendie (Couleurs de l'incendie)

Général Général

Fr. 2022. Drame de Clovis Cornillac avec Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Clovis Cornillac.

À Paris, au tournant des années 1930, l'héritière d'un empire financier fomente une sourde vengeance contre ceux qui ont provoqué sa ruine. Adaptation fidèle du roman de Pierre Lemaitre. Ensemble éclatant mais un peu désincarné. Savoir-faire technique évident. Interprètes jouant sur tous les tons. (sortie en salle: 18 novembre 2022)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pierre Lemaitre
D'après le roman de Pierre Lemaitre
Photographie :
Musique :
Montage :
Paris, 1927. En l'espace de quelques jours, Madeleine Péricourt est frappée deux fois par le malheur. D'abord, son père adoré, un riche banquier dont elle est la seule héritière, passe de vie à trépas. Puis, son fils Paul, qu'elle élève seule, tente de se suicider. Sa fortune faisant l'objet de toutes les convoitises, Madeleine se met à dos le directeur de la banque, en refusant sa demande en mariage, et son oncle, un député opportuniste qui vivait sur le dos du défunt. Manipulée puis ruinée par ces deux affreux complices, Madeleine se résout à une existence modeste, avec pour seule aide domestique l'infirmière polonaise de Paul, resté paraplégique. Plusieurs années passent avant que, ayant pris la pleine mesure du complot autrefois ourdi contre elle, Madeleine met au point une sourde vengeance, avec l'aide de l'ancien chauffeur de la famille Péricourt.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On peut difficilement imaginer deux films plus différents qu'AU-REVOIR LÀ-HAUT et COULEURS DE L'INCENDIE. Le second est pourtant la suite du premier, du moins sur papier, puisque les deux films sont tirés des premiers tomes de la trilogie de Pierre Lemaitre, "Les enfants du désastre". Là s'arrête la parenté, désavantageuse pour le film d'époque nostalgique de Clovis Cornillac (la proposition d'Albert Dupontel était foudroyante de modernité). Du roman, adapté sur mesure par Lemaitre pour répondre aux attentes de Cornillac, ce dernier a conservé tous les ressorts, qu’il a recouverts de son évident savoir-faire technique. L'éclat de surface dissimule cependant un ensemble un peu désincarné, où l’humour grinçant de Lemaitre s’exprime par intermittence. Entre trop ou pas assez, le film balance. De fait, tous les acteurs jouent gros. Sauf Léa Drucker, en héroïne vengeresse à qui, forcément, on s’attache. (Texte rédigé en novembre 2022, dans le cadre du festival Cinémania).

Texte : Martin Bilodeau

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