É.-U. 2022. Comédie de Gail Lerner avec Gabrielle Union, Zach Braff, Kylie Rogers. Les membres d’une famille nombreuse, biraciale et recomposée, vivent un quotidien mouvementé tandis que le père tente de commercialiser sa sauce déjeuner. Remake pauvre d’un classique de la comédie familiale. Enjeux modernisés, mais simplifiés à l’extrême. Esthétique publicitaire paresseuse. Personnages à peine esquissés. Z. Braff apathique, G. Union amusante.
Les membres d’une famille nombreuse, biraciale et recomposée, vivent un quotidien mouvementé tandis que le père tente de commercialiser sa sauce déjeuner. Remake pauvre d’un classique de la comédie familiale. Enjeux modernisés, mais simplifiés à l’extrême. Esthétique publicitaire paresseuse. Personnages à peine esquissés. Z. Braff apathique, G. Union amusante.
Dès l’ouverture du film, où la pancarte "Black Lives Matter" est affichée à la fenêtre d'une chambre d'enfants, le ton est donné: Gail Lerner compte bien actualiser sa nouvelle version du film de 2003, lui-même remake d’un classique de 1950. Alors qu’il y a près de 20 ans, Shawn Levy s’intéressait à l’émancipation de la figure féminine, Lerner modernise encore plus les enjeux de cette comédie familiale, en visant la diversité et l’inclusivité à tous crins, allant même jusqu'à ajouter un personnage de fille handicapée au sein du clan Baker. Cependant, la relecture demeure au stade des intentions. Avec ses gags pauvres, ses enjeux scénaristiques simplifiés à l’extrême, ses personnages à peine esquissés et son esthétique publicitaire paresseuse, ce CHEAPER BY THE DOZEN 2022 peine à remplir sa mission de divertissement. L’apathie de Zach Braff en père entrepreneur, loin du jeu loufoque de Steve Martin, finit d’alourdir le film. Sa partenaire Gabrielle Union, amusante et pleine d’entrain, sauve en partie la mise.
Texte : Céline Gobert