É.-U. 2022. Documentaire de Mye Hoang . Huit portraits d’hommes aux profils très variés, vivant aux quatre coins des États-Unis, et qui ont en commun l’amour inconditionnel qu’ils vouent à leur chat. Documentaire sensible et bien structuré. Traitement télévisuel banal. Réflexion sur la solitude des hommes, la masculinité et l’Amérique actuelle. Choix de témoignages judicieux.
Huit portraits d’hommes aux profils très variés, vivant aux quatre coins des États-Unis, et qui ont en commun l’amour inconditionnel qu’ils vouent à leur chat. Documentaire sensible et bien structuré. Traitement télévisuel banal. Réflexion sur la solitude des hommes, la masculinité et l’Amérique actuelle. Choix de témoignages judicieux.
Ce documentaire sensible et touchant déroule une réflexion plus profonde qu’il n’y paraît sur la solitude humaine. La caméra montre avec tendresse comment les félins permettent à leurs maîtres de se connecter à autrui et de créer des liens. Les minets attachants (la plupart possèdent leur page Instagram) agissent en outre comme des révélateurs de la sensibilité souvent cachée de ces messieurs, facilitant ainsi une redéfinition bienvenue de la masculinité. Divisé en segments – le plus touchant s’attarde sur les difficultés d’un ancien travailleur de la construction, maintenant malade et à la rue –, le film brosse en filigrane le portrait d’une Amérique où les inégalités et les risques climatiques sont omniprésents. Très bien structuré, CAT DADDIES progresse avec fluidité, et ce, en dépit d’un traitement télévisuel banal. Le choix des témoignages, tantôt drôles, tantôt émouvants, se révèle toujours judicieux, dévoilant les histoires extraordinaires d’individus ordinaires.
Texte : Céline Gobert