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Blackout

É.-U. 2022. Thriller de Sam Macaroni avec Josh Duhamel, Abbie Cornish, Omar Chaparro. Suite à un accident de voiture, un Américain se réveille amnésique dans un hôpital au Mexique et devient la cible des membres d'un cartel de drogue. Intrigue formatée, aussi convenue que prévisible. Nombreuses invraisemblances. Musique pompeuse et tonitruante. Réalisation maitrisée mais abusant du ralenti. Interprétation musclée de J. Duhamel.

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Blackout (Blackout)

É.-U. 2022. Thriller de Sam Macaroni avec Josh Duhamel, Abbie Cornish, Omar Chaparro.

Suite à un accident de voiture, un Américain se réveille amnésique dans un hôpital au Mexique et devient la cible des membres d'un cartel de drogue. Intrigue formatée, aussi convenue que prévisible. Nombreuses invraisemblances. Musique pompeuse et tonitruante. Réalisation maitrisée mais abusant du ralenti. Interprétation musclée de J. Duhamel.

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Poursuivi par des tueurs, John Cain tente en vain de leur échapper et perd le contrôle de son véhicule. Le lendemain, l'Américain se réveille dans un hôpital au Mexique. À son chevet, sa femme Anna. Mais John est amnésique et ne se souvient pas de ce qui lui est arrivé ni de qui il est. Il devient aussitôt la cible des membres d'un cartel de drogue qui contrôlent l'hôpital et veulent à tout prix récupérer une mystérieuse mallette au contenu aussi explosif que compromettant. Alors que des bribes de mémoire lui reviennent en tête (est-il honnête ou corrompu?), John tente d'échapper aux assassins que le trafiquant Eddie à lancer à ses trousses. Mais peut-il se fier à Anna qui veut l'aider?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Hormis la séquence d'ouverture et quelques courtes scènes ici et là, BLACKOUT se déroule presque intégralement dans l'enceinte de l'hôpital où le héros joue au jeu du chat et de la souris avec ses poursuivants. Et lorsque celui-ci sort enfin de l'établissement, c'est pour s'engouffrer dans l'habitacle d'une voiture pour le coup de théâtre final. Ceci dit, ce quasi huis-clos traduit plus la modestie de la production qu'un réel parti-pris esthétique de Sam Macaroni (GUEST HOUSE). Minimaliste au possible et bourré d'invraisemblances, le récit archi prévisible se résume donc à une longue course à obstacles au cours de laquelle le héros élimine un à un tous ses adversaires. Malheureusement, le réalisateur abuse outrageusement du ralenti lors des scènes d'action, annihilant ainsi le côté "spectacle popcorn" que l'on attend d'une telle production. Face à un Nick Nolte (WARRIOR) en mode fin de carrière, Josh Duhamel (BANDIT) offre un jeu musclé à souhait.

Texte : Olivier Lefébure

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