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Alice

É.-U. 2022. Drame de Krystin Ver Linden avec Keke Palmer, Common, Jonny Lee Miller. Une femme s’échappe de la plantation où elle est réduite en esclavage pour se retrouver propulsée en 1973, au cœur du mouvement afro-américain des droits civiques. Idée de départ attrayante, traitée de manière superficielle. Incohérences et ruptures de ton parfois maladroites. Mise en scène conventionnelle. Manque de rythme. Formidable K. Palmer.

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Alice (Alice)

É.-U. 2022. Drame de Krystin Ver Linden avec Keke Palmer, Common, Jonny Lee Miller.

Une femme s’échappe de la plantation où elle est réduite en esclavage pour se retrouver propulsée en 1973, au cœur du mouvement afro-américain des droits civiques. Idée de départ attrayante, traitée de manière superficielle. Incohérences et ruptures de ton parfois maladroites. Mise en scène conventionnelle. Manque de rythme. Formidable K. Palmer.

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Alice, jeune femme réduite en esclavage dans une plantation en Géorgie, tente de survivre à un quotidien fait d’humiliations et de terribles violences. Chaque jour, aux côtés de son mari Joseph, elle subit les assauts de son cruel "propriétaire", Paul. Après une dispute avec ce dernier, Alice s’échappe des champs dans lesquels elle est retenue prisonnière et se retrouve au début des années 1970. Une époque marquée par le mouvement afro-américain des droits civiques. Un monde dont elle n'a jamais eu conscience et dans lequel les femmes comme elles sont libres. Avec l’aide de Frank, un militant qui vient près de la renverser avec son camion, elle part à la découverte de cette société dont elle ignore tout.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L’idée de faire basculer l’héroïne d’un film d’époque ancré dans le passé esclavagiste des États-Unis vers un drame aux accents comiques tout droit sortis de l’ère de la Blaxploitation n’était pas sans attrait. Mais Krystin Ver Linden – dont c’est le premier film comme réalisatrice et scénariste – l’exécute de manière si conventionnelle et superficielle que l’ensemble tombe à plat. Les ruptures de ton, souvent maladroites, conjuguées à des problèmes de rythme et des incohérences, se multiplient au fil d’un récit peu inspiré. Les clins d'œil aux temps forts des années 1970 – un extrait de film avec Pam Grier, la musique de Stevie Wonder, les discours de Malcom X et d’Angela Davis, etc. – maintiennent tout de même l’intérêt. Mais l'exercice repose avant tout sur la présence de Keke Palmer (HUSTLERS), formidable en femme courageuse qui se libère peu à peu, en faisant face aux contradictions d’une époque pourtant pleine d’espoir.

Texte : Céline Gobert

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