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2012/Dans le coeur

Can. 2022. Documentaire de Rodrigue Jean, Arnaud Valade . En 2012, des milliers d’étudiants en grève affrontent les forces de l’ordre à l'occasion des rassemblements organisés par le Parti libéral du Québec, alors au pouvoir. Témoignage partisan d’un épisode important de l'histoire du Québec contemporain. Choix radicaux de mise en scène. Message et démarche nébuleux. Beau travail sur le son. Narration atone. (sortie en salle: 31 mars 2023)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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2012/Dans le coeur (2012/Dans le coeur)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2022. Documentaire de Rodrigue Jean, Arnaud Valade .

En 2012, des milliers d’étudiants en grève affrontent les forces de l’ordre à l'occasion des rassemblements organisés par le Parti libéral du Québec, alors au pouvoir. Témoignage partisan d’un épisode important de l'histoire du Québec contemporain. Choix radicaux de mise en scène. Message et démarche nébuleux. Beau travail sur le son. Narration atone. (sortie en salle: 31 mars 2023)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Diffusion Multi-Monde
Producteurs :
En avril 2012, le gouvernement libéral de Jean Charest pilote le Salon Plan Nord, au Palais des congrès de Montréal. Les étudiants du Québec sont en grève depuis 3 mois et, excédés par l’inertie du pouvoir face à leurs demandes, quelques milliers d’entre eux assiègent le bâtiment. Les affrontements violents avec les forces de l’ordre durent deux jours. Deux semaines plus tard, alors que le Conseil général du Parti libéral a été déplacé de Montréal au Palais des congrès de Victoriaville pour tenter d’échapper aux tensions sociales, des militants, voulant à tout prix se faire entendre, encerclent les lieux. Les affrontements qui s'ensuivent virent à l'émeute.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inscrivant dans la continuité du cinéma militant pratiqué par Pierre Falardeau dans "Le temps des bouffons", Arnaud Valade et Rodrigue Jean (L’ACROBATE, YELLOWKNIFE) signent une oeuvre marquée par des partis-pris radicaux: les images d'archives utilisées ne sont presque pas mises en contexte; la structure se compose essentiellement de deux longues séquences totalement immersives; les leaders de la révolte étudiante ne sont mentionnés à aucun moment; la narration minimaliste (dite par Safia Nolin) surmonte de façon atone les images illustrant la mise en place des diverses forces de police et leur militarisation au fil des décennies, face aux divers groupes – autochtones, felquistes, anarchistes, etc. La démarche est louable, mais on se demande un peu à qui s’adresse l'exercice, qui soit prêche aux convertis bien informés, soit perd en chemin quiconque voudrait en savoir plus sur ces évènements marquants. Le message, farouchement partisan, est assumé jusque dans la forme, mais semble résonner en circuit fermé. Reste un beau travail sur le son, chaotique, anxiogène, à l’image de l'épisode important de l’histoire du Québec contemporain qui se déroule à l'écran.

Texte : Éric Fourlanty

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