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True Things

G.-B. 2021. Drame psychologique de Harry Wootliff avec Ruth Wilson, Tom Burke, Hayley Squires. Coincée dans une routine étouffante, une employée de bureau rencontre un inconnu avec lequel elle entame une relation passionnelle, qui menace rapidement de la consumer. Histoire banale, transcendée par la qualité de son traitement. Scénario finement ciselé. Mise en scène immersive. Dernier droit moins convaincant. Jeu remarquable de R. Wilson.

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True Things (True Things)

G.-B. 2021. Drame psychologique de Harry Wootliff avec Ruth Wilson, Tom Burke, Hayley Squires.

Coincée dans une routine étouffante, une employée de bureau rencontre un inconnu avec lequel elle entame une relation passionnelle, qui menace rapidement de la consumer. Histoire banale, transcendée par la qualité de son traitement. Scénario finement ciselé. Mise en scène immersive. Dernier droit moins convaincant. Jeu remarquable de R. Wilson.

Année :
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Réalisation :
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Vortex Media
Célibataire dans la trentaine, Kate travaille comme préposée aux bénéficiaires dans une petite ville portuaire anglaise. Coincée dans une existence routinière, elle perçoit une embellie quand, un jour, un inconnu fraichement sorti de prison se présente à son bureau. Le séduisant étranger – qu'elle baptise “Blond” sur son téléphone portable – l'entraine dans une relation passionnelle, qui la grise et la transporte, mais qui menace aussi de la consumer totalement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation fiévreuse d'un roman de Deborah Kay Davies vise à plonger complètement le spectateur dans l'intensité du désir féminin. Il va sans dire que TRUE THINGS ne se distingue pas par son histoire, qui est, dans une certaine mesure délibérément banale, mais par la qualité de l'approche immersive qu'y déploie sa réalisatrice, Harry Wootliff (ONLY YOU). Le scénario est riche en détails qui sonnent vrai, la chimie est soigneusement travaillée entre Ruth Wilson (la série télé “The Affair”) et Tom Burke (THE SOUVENIR), et la direction-photo d’Ashley Connor, souple, vibrante et sensuelle, capte et amplifie subtilement les états d'âme de l'héroïne. Bien que cette approche fonctionne la plupart du temps, elle atteint malheureusement ses limites dans le dernier droit, plus répétitif et moins convaincant. Reste la performance remarquable de Ruth Wilson, qui plonge tête première dans son personnage.

Texte : Georges Privet

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