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The Power of the Dog

G.-B. 2021. Western de Jane Campion avec Benedict Cumberbatch, Kirsten Dunst, Kodi Smit-McPhee. En 1925, dans le Montana, un rancher arrogant voit d'un mauvais oeil son frère et associé épouser une veuve, mère d'un garçon malingre. Adaptation rugueuse du roman de Thomas Savage. Dénonciation nuancée du harcèlement et de l'homophobie. Réalisation ample et lyrique. Forte composition de B. Cumberbatch. (sortie en salle: 19 novembre 2021)

Général
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The Power of the Dog (The Power of the Dog)

Général Général

G.-B. 2021. Western de Jane Campion avec Benedict Cumberbatch, Kirsten Dunst, Kodi Smit-McPhee.

En 1925, dans le Montana, un rancher arrogant voit d'un mauvais oeil son frère et associé épouser une veuve, mère d'un garçon malingre. Adaptation rugueuse du roman de Thomas Savage. Dénonciation nuancée du harcèlement et de l'homophobie. Réalisation ample et lyrique. Forte composition de B. Cumberbatch. (sortie en salle: 19 novembre 2021)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Jane Campion
D'après le roman de Thomas Savage
Photographie :
Musique :
Montage :
En 1925, dans le Montana, le rancher Phil Burbank voit d'un mauvais oeil le mariage de son frère et associé George avec Rose, une restauratrice veuve, qu'il soupçonne d'en vouloir à leur argent. En outre, Phil méprise ouvertement le fils de la jeune femme, le malingre et peu viril Peter, inscrit à la faculté de médecine. Intimidée par son beau-frère, qui habite sous le même toit dans la grande maison des Burbank, Rose, souvent laissée seule par George, noie son angoisse dans l'alcool. Revenu pour l'été au ranch, Peter découvre un secret à propos de Phil. Aussitôt, le comportement de ce dernier à son endroit change radicalement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De retour au cinéma onze ans après BRIGHT STAR, Jane Campion a tourné dans sa Nouvelle-Zélande natale ce western rugueux et résolument moderne. Bien construite, son adaptation du roman de Thomas Savage, prétexte à une dénonciation nuancée du harcèlement et de l'homophobie, est enrichie par la prestation forte et subtile de Benedict Cumberbatch (THE IMITATION GAME, THE COURIER). Les relations complexes entre les personnages sont du reste habilement développées, tandis que la mise en scène de Campion, ample et lyrique dans la veine de celle de THE PIANO, fait planer un climat de menace diffus, nourri par la trame sonore inquiétante de Jonny Greenwood. Kirsten Dunst (MELANCHOLIA) étonne en veuve alcoolique et faible, incapable de protéger un fils mal outillé pour affronter le rude Far West, campé avec sobriété par Kodi Smit-McPhee (SLOW WEST). Plus en retrait, Jesse Plemons (JUDAH AND THE BLACK MESSIAH) confère une sereine autorité au personnage du frère amoureux. (Texte rédigé en septembre 2021, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Louis-Paul Rioux

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