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Le Mauritanien (The Mauritanian)

É.-U. 2021. Drame judiciaire de Kevin Macdonald avec Tahar Rahim, Jodie Foster, Benedict Cumberbatch. Des avocats débattent de la légalité de la détention, par les Américains, d'un étudiant mauritanien soupçonné d'avoir participé aux attentats du 11 septembre 2001. Histoire vraie minée par un traitement hésitant. Scénario à la fois convenu et alambiqué. Réalisation honnête mais impersonnelle. Dénouement surprenant. T. Rahim excellent. (sortie en salle: 5 mars 2021)

13 ans +
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Le Mauritanien (The Mauritanian)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2021. Drame judiciaire de Kevin Macdonald avec Tahar Rahim, Jodie Foster, Benedict Cumberbatch.

Des avocats débattent de la légalité de la détention, par les Américains, d'un étudiant mauritanien soupçonné d'avoir participé aux attentats du 11 septembre 2001. Histoire vraie minée par un traitement hésitant. Scénario à la fois convenu et alambiqué. Réalisation honnête mais impersonnelle. Dénouement surprenant. T. Rahim excellent. (sortie en salle: 5 mars 2021)

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Au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre 2001, les autorités américaines font arrêter en Mauritanie Mohamedou Ould Slahi, étudiant en génie électrique, et l'envoient à Guantanamo. Ce centre de détention américain, situé dans le sud-est de Cuba, soustrait techniquement ceux qui s'y trouvent aux exigences habituelles du système judiciaire, les maintenant de ce fait dans un flou légal pour une durée indéterminée. Le cas de Slahi attire l'attention de l'avocate Nancy Hollander, qui accepte d'assumer gratuitement sa défense. Face à elle, le lieutenant-colonel Stuart Couch représente le gouvernement américain. Les deux plaideurs débattent alors de la légalité de la détention du Mauritanien, qui passera quatorze ans à Guantanamo.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Partant d'une histoire vraie potentiellement captivante, Kevin Macdonald (THE LAST KING OF SCOTLAND) signe un film qui peine pourtant à maintenir l'intérêt. Pourquoi? En grande partie à cause d'un scénario à la fois convenu et alambiqué, qui hésite entre le point de vue de son protagoniste (illustré via une surabondance de flashbacks de plus en plus confus) et les exigences formatées du drame judiciaire. Tiraillé entre ces deux modes narratifs, Macdonald semble se perdre, dans une mise en scène honnête mais étrangement impersonnelle. Restent un dénouement surprenant, étonnamment bien négocié, et la performance mémorable de Tahar Rahim, qui domine aisément une distribution prestigieuse. À chacune de ses apparitions, l'acteur, révélé dans UN PROPHÈTE, apporte au film ce qui semble si cruellement lui manquer le reste du temps: un point de vue fort et clair sur une histoire bouleversante, au-delà des débats procéduraux et des bonnes intentions.

Texte : Georges Privet

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