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Swan Song

É.-U. 2021. Science-fiction de Benjamin Cleary avec Mahershala Ali, Naomie Harris, Glenn Close. Pour éviter à sa famille un triste deuil, un homme se sachant condamné par la maladie recourt au clonage. Réflexion sur le clonage méritoire mais manquant de maturité. Approche solennelle un brin prétentieuse. Décors frôlant parfois le ridicule. Distribution irréprochable.

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Swan Song (Swan Song)

É.-U. 2021. Science-fiction de Benjamin Cleary avec Mahershala Ali, Naomie Harris, Glenn Close.

Pour éviter à sa famille un triste deuil, un homme se sachant condamné par la maladie recourt au clonage. Réflexion sur le clonage méritoire mais manquant de maturité. Approche solennelle un brin prétentieuse. Décors frôlant parfois le ridicule. Distribution irréprochable.

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Cameron n'a plus que quelques mois à vivre. Son épouse et leur fils ignorent son état de santé et il ne souhaite pas le leur apprendre. Au contraire, il veut leur éviter le chagrin de son départ. C'est pourquoi il est tenté par la solution proposée par son oncologue, la docteure Scott. Celle-ci dirige dans les Rocheuses une clinique de clonage high-tech, doublée d'un centre de soins palliatifs. Nous sommes dans un futur proche hyper connecté, où les mémoires sont téléchargeables et les verres de contact, munis de caméras. Le protocole proposé par la docteure Scott est simple: Cameron devra quitter la maison pour quelques jours, puis laisser son clone rentrer à sa place auprès de sa famille. D'abord dubitatif quant à la qualité du résultat, le malade se laisse finalement convaincre d'aller de l'avant, après avoir été bluffé par le clone d'une jeune mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'Irlandais Benjamin Cleary est sans doute le premier cinéaste à aborder le clonage sous un angle favorable. Encore que la réflexion au coeur de SWAN SONG ne soit pas tout à fait mature, plusieurs implications éthiques demeurant nébuleuses ou inabouties, sans doute par souci d'efficacité dramatique. Mais le propos a du mérite dans un débat qui est loin d'être une affaire classée. Cela dit, tout est dans la manière et celle, exagérément solennelle, privilégiée par Cleary, frôle parfois le ridicule. De fait, le passé proche dépeint dans le film tient du fantasme d'architecte des années 1960, avec ses lignes épurées et ses espaces aseptisés à l'ameublement design mais spartiate. Le scénario est ankylosé par cette même prétention à une profondeur qui manque à l'appel, mais que par son autorité, Glenn Close est censée accréditer. La distribution est, cela dit, irréprochable.

Texte : Martin Bilodeau

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