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Sundown

Mex. 2021. Drame de Michel Franco avec Tim Roth, Iazua Larios, Charlotte Gainsbourg. Alors que les membres de sa riche famille doivent interrompre leurs vacances à Acapulco à la suite d’un drame, un Londonien prétend avoir égaré son passeport pour rester sur place. Mise en scène précise d'un voyage intérieur existentiel. Récit manipulateur, empreint d'un désespoir quelque peu artificiel. T. Roth, mutique et d’une puissance écrasante.

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Sundown (Sundown)

Mex. 2021. Drame de Michel Franco avec Tim Roth, Iazua Larios, Charlotte Gainsbourg.

Alors que les membres de sa riche famille doivent interrompre leurs vacances à Acapulco à la suite d’un drame, un Londonien prétend avoir égaré son passeport pour rester sur place. Mise en scène précise d'un voyage intérieur existentiel. Récit manipulateur, empreint d'un désespoir quelque peu artificiel. T. Roth, mutique et d’une puissance écrasante.

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Neil Bennett est en vacances à Acapulco avec des membres de sa riche famille : Alice et ses deux adolescents, Colin et Alexa. Leur séjour luxueux tourne court lorsqu’Alice apprend la mort de sa mère et doit rentrer d'urgence à Londres. À l'aéroport, Neil prétend avoir oublié son passeport à l'hôtel. En réalité, le Londonien ne compte pas rentrer à la maison. Dès lors, en dépit des coups de téléphone insistants d’Alice, il passe ses journées à lézarder sur la plage, se liant d'amitié avec une séduisante femme de la région, Berenice. Pourquoi ne vient-il pas au secours de sa famille en deuil? Combien de temps pourra-t-il rester ainsi?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinéaste de la misanthropie, Michel Franco (NUEVO ORDEN) retrouve Tim Roth, six ans après CHRONIC. Mutique et d’une puissance écrasante, la performance de l'acteur britannique est au coeur de SUNDOWN. Tout y est présenté du point de vue de son personnage sans que ses choix et ses motivations ne soient, dans un premier temps, précisés. À travers ce voyage intérieur existentiel, le cinéaste saisit avant tout, sans les expliquer, les conflits moraux de ce Neil essentiellement passif et dont la lente désintégration fait écho à celle, plus générale, de certaines valeurs humaines et familiales. Bien qu'on puisse remettre en question la manipulation de ce récit au désespoir quelque peu artificiel, la précision de la mise en scène renforce avec subtilité une sensation de menace générale, qui fait sans cesse craindre le pire.

Texte : Céline Gobert

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