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Basket spatial - Une nouvelle ère (Space Jam - A New Legacy)

É.-U. 2021. Comédie fantaisiste de Malcolm D. Lee avec LeBron James, Sonequa Martin-Green, Don Cheadle. Catapulté dans l'entrepôt numérique des stars de la Warner, un célèbre basketteur doit convaincre les Looney Tunes de l’aider à gagner le match qui lui permettra de retourner à la réalité. Entreprise éhontée de promotion corporative. Scénario transparent aux airs d’autocritique. Réalisation technique assurée. Performances artificielles de personnages synthétiques. (sortie en salle: 16 juillet 2021)

Général
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Basket spatial - Une nouvelle ère (Space Jam - A New Legacy)

Général Général

É.-U. 2021. Comédie fantaisiste de Malcolm D. Lee avec LeBron James, Sonequa Martin-Green, Don Cheadle.

Catapulté dans l'entrepôt numérique des stars de la Warner, un célèbre basketteur doit convaincre les Looney Tunes de l’aider à gagner le match qui lui permettra de retourner à la réalité. Entreprise éhontée de promotion corporative. Scénario transparent aux airs d’autocritique. Réalisation technique assurée. Performances artificielles de personnages synthétiques. (sortie en salle: 16 juillet 2021)

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Le célèbre joueur de basketball LeBron James aimerait que son fils Dom devienne lui aussi une star de la NBA. Mais le garçon préfère l’informatique et rêve de développer ses propres logiciels. Alors qu’ils visitent les studios Warner pour discuter d’un projet, LeBron et Dom sont aspirés par une intelligence artificielle, qui les catapulte dans l’espace virtuel où la Warner entrepose les plus grandes stars de son histoire. Pour y retrouver son fils et retourner dans le monde réel, LeBron devra convaincre Bugs Bunny et les Looney Tunes de participer à une partie de basketball virtuelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À la fois suite, remake et "reboot" d’un film vieux de 25 ans, cette vaste entreprise de promotion corporative n’a plus grand-chose à voir avec le cinéma. Basé sur un scénario débile, si transparent qu’il peut se lire comme une autocritique, l’ensemble n’est qu’un prétexte pour exploiter le vaste catalogue de la Warner. Les personnages (animés et autres) servent de figurants à cette exploitation éhontée du patrimoine hollywoodien: de KING KONG à HARRY POTTER, en passant par CASABLANCA, THE MATRIX et MAD MAX - FURY ROAD. Sorte de cousin décérébré de READY PLAYER ONE, le film est porté par une réalisation techniquement assurée, mais sans âme ni vision. Quant à LeBron James, qui prend ici la relève de Michael Jordan, il livre une performance honnête, qui se trouve vite ensevelie sous une avalanche de produits, de logos et de personnages 100% artificiels. Bref, l’équivalent cinématographique d’une vente de feu, où tout Hollywood semble avoir été soldé à rabais. Pathétique et désolant.

Texte : Georges Privet

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