É.-U. 2021. Drame fantastique de Johannes Roberts avec Kaya Scodelario, Robbie Amell, Neal McDonough. En 1998, un policier et sa soeur tentent de découvrir l'origine du virus qui a transformé en zombies les résidents de leur ville. Épisode tantôt ludique, tantôt générique. Nombreux clins d’oeil à des films de genre connus. Dialogues pauvres. Réalisation de métier. Interprétation rudimentaire. (sortie en salle: 26 novembre 2021)
En 1998, un policier et sa soeur tentent de découvrir l'origine du virus qui a transformé en zombies les résidents de leur ville. Épisode tantôt ludique, tantôt générique. Nombreux clins d’oeil à des films de genre connus. Dialogues pauvres. Réalisation de métier. Interprétation rudimentaire. (sortie en salle: 26 novembre 2021)
Cette septième adaptation en prises de vue réelles du célèbre jeu vidéo rend la monnaie de sa pièce à une franchise notoirement décevante. Côté pile: un scénario proche des origines de la série, avec ses accents d’horreur rétro à la Stephen King; des clins d'oeil en mitraille à des films de genre connus, de ASSAULT ON PRECINCT 13 à MAD MAX, en passant par ALIEN et DUEL, formant un jeu de piste ludique que les fans ne manqueront pas d’apprécier; enfin, un commentaire pertinent sur l'inégalité des soins dans un contexte de pandémie, des scènes d'action plutôt bien troussés et une direction photo évocatrice. Côté face: des rebondissements enchaînés sans invention, une trame sonore tonitruante, des dialogues pauvres, un dénouement qui tombe à plat et une distribution de métier exploitée en-deçà de ses capacités. Au bilan, les contraires pèsent le même poids: générique et divertissant, sans génie ni fausse note.
Texte : Charles-Henri Ramond