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Réminiscence (Reminiscence)

É.-U. 2021. Science-fiction de Lisa Joy avec Hugh Jackman, Rebecca Ferguson, Thandiwe Newton. Dans un monde submergé, où les gens se réfugient dans leurs souvenirs pour fuir le présent, un détective privé enquête sur la disparition d'une cliente au passé mystérieux. Mélange original mais décevant de film noir et de science-fiction. Scénario distendu et alambiqué. Ensemble élégant mais creux. Acteurs prisonniers de personnages à la limite du cliché. (sortie en salle: 20 août 2021)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Réminiscence (Reminiscence)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2021. Science-fiction de Lisa Joy avec Hugh Jackman, Rebecca Ferguson, Thandiwe Newton.

Dans un monde submergé, où les gens se réfugient dans leurs souvenirs pour fuir le présent, un détective privé enquête sur la disparition d'une cliente au passé mystérieux. Mélange original mais décevant de film noir et de science-fiction. Scénario distendu et alambiqué. Ensemble élégant mais creux. Acteurs prisonniers de personnages à la limite du cliché. (sortie en salle: 20 août 2021)

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Dans un monde partiellement submergé par la fonte des glaces évolue Nick Bannister, un détective privé d'un nouveau genre. Armé d'une machine à creuser la mémoire (appelée Réminiscence), Nick fouille les souvenirs de ses clients à la recherche de moments qu'ils aimeront revivre, pour fuir un présent trop déprimant. Mais quand il tombe amoureux d'une femme qui l'a embauché, et qui disparaît inexplicablement sans laisser de trace, le privé amorce une vaste enquête, qui met au jour une conspiration aux ramifications vertigineuses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de Lisa Joy (cocréatrice, avec Jonathan Nolan, de la série "Westworld") n'est pas sans évoquer l'oeuvre de son beau-frère Christopher Nolan. Sorte de croisement entre INCEPTION, BLADE RUNNER, MEMENTO et CHINATOWN, cet ambitieux amalgame de film noir et de science-fiction est cependant plombé par un scénario distendu, prétentieux et alambiqué. Bien que la prémisse soit forte et riche en résonances multiples (ne vivons-nous pas déjà dans un monde où la nostalgie du passé masque notre angoisse du présent?), cette idée porteuse finit par se perdre sous le poids de revirements abscons et d'une narration envahissante, au lyrisme affecté. Reste une direction artistique imaginative, quelques trouvailles visuelles mémorables et des acteurs de talent, qui travaillent fort pour donner vie à des personnages à la limite du cliché.

Texte : Georges Privet

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