É.-U. 2021. Drame de Fisher Stevens avec Justin Timberlake, Ryder Allen, June Squibb. Récemment sorti de prison, un ex-footballeur se fait le protecteur d'un garçon efféminé négligé par sa mère toxicomane. Variation adroite sur un motif connu. Traitement délicat et anti-militant. Réalisation compétente et tranquille. Musique artificielle. Tandem fort composé de J. Timberlake et R. Allen.
Récemment sorti de prison, un ex-footballeur se fait le protecteur d'un garçon efféminé négligé par sa mère toxicomane. Variation adroite sur un motif connu. Traitement délicat et anti-militant. Réalisation compétente et tranquille. Musique artificielle. Tandem fort composé de J. Timberlake et R. Allen.
Variation sur le motif rédempteur de l'homme et l'enfant (ABOUT A BOY, ST.VINCENT), PALMER passe par toutes les escales connues du genre. Avec adresse cependant et une sorte de mélancolie. Celle-ci s'exprime tendrement dans la réalisation compétente et tranquille de Fisher Stevens (STAND UP GUYS), plus artificiellement dans la guitare acoustique de Tamar-kali, qui ponctue le récit. Qu'à cela ne tienne, le charme du film réside justement dans la variable présentée par l'enfant, un garçon-fille décomplexé, sur lequel les auteurs ne font peser aucun discours bien-pensant ou militant. Sam n'est pas une victime, ni un emblème LGBTQ. C'est là l'essentiel à retenir de lui. Ryder Allen, 8 ans, le campe avec beaucoup d'aplomb, face à un Justin Timberlake taiseux, qui laisse parler son charisme naturel et la fêlure de son personnage trouver son chemin vers le spectateur.
Texte : Martin Bilodeau