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Les Voleurs de la nuit (Night Raiders)

Can. 2020. Science-fiction de Danis Goulet avec Elle-Máijá Tailfeathers, Brooklyn Letexier-Hart, Alex Tarrant. En 2043, dans une Amérique du Nord ravagée par la guerre civile, une autochtone tente de sauver sa fille, internée dans un pensionnat géré par l’État. Fable dystopique féministe inspirée du drame des pensionnats autochtones. Dénonciation pas toujours subtile. Mélange adroit de poésie et de fantastique. Distribution convaincante. (sortie en salle: 8 octobre 2021)

13 ans +
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Les Voleurs de la nuit (Night Raiders)

13 ans + 13 ans +

Can. 2020. Science-fiction de Danis Goulet avec Elle-Máijá Tailfeathers, Brooklyn Letexier-Hart, Alex Tarrant.

En 2043, dans une Amérique du Nord ravagée par la guerre civile, une autochtone tente de sauver sa fille, internée dans un pensionnat géré par l’État. Fable dystopique féministe inspirée du drame des pensionnats autochtones. Dénonciation pas toujours subtile. Mélange adroit de poésie et de fantastique. Distribution convaincante. (sortie en salle: 8 octobre 2021)

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En 2043, dans une Amérique du Nord ravagée par la guerre civile, l'autochtone Niska se réfugie dans les bois avec sa fille de onze ans, afin d’éviter que celle-ci soit placée dans un pensionnat militaire géré par l’État. Au détour d’une sortie de chasse, la petite se blesse grièvement, obligeant sa mère à la confier aux autorités pour qu’elle reçoive les soins médicaux appropriés. Dix mois plus tard, toujours sans nouvelles de sa fille, Niska s'efforce de la récupérer, avec l'aide d'un groupe de résistants cris, qui voient en elle l'élue d'une prophétie ancestrale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de la cinéaste Cree-Métis Danis Goulet prend la forme d'une fable dystopique féministe, tour à tour nerveuse, touchante et poétique. La force du scénario provient de son savant mélange de drames authentiques du passé (les pensionnats autochtones), de problématiques contemporaines (brutalité policière, marginalisation, etc.) et d’éléments à saveur fantastique issus du folklore des Premières Nations. La dénonciation d’une dictature anonyme que l’on devine être le Canada manque de subtilité, mais Goulet fait montre de plus de nuance dans sa direction d'acteurs et dans les instants plus intimes, notamment ceux impliquant la mère et la fille, campées avec vivacité par Elle-Maija Tailfeathers (BLOOD QUANTUM) et la jeune Brooklyn Letexier-Hart. Tirant le meilleur parti d’un budget modeste, Goulet a créé un univers apocalyptique expressif, fortifié par les images de Daniel Grant (INTO THE FOREST). Résultat: un film de genre anxiogène et rondement mené, qui parvient à être aussi pertinent que divertissant.

Texte : Charles-Henri Ramond

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