Can. 2021. Comédie de Alec Pronovost avec Mariana Mazza, Florence Longpré, Alice Pascual. Devant l’insistance de sa mère atteinte d’un cancer en phase terminale, une trentenaire sans emploi et sans amoureux finit par se remettre en question. Comédie loufoque aux enjeux flous. Gags parfois forcés. Quelques répliques mordantes. Moments d’émotion. Réalisation conventionnelle. Interprétation inégale. (sortie en salle: 20 août 2021)
Devant l’insistance de sa mère atteinte d’un cancer en phase terminale, une trentenaire sans emploi et sans amoureux finit par se remettre en question. Comédie loufoque aux enjeux flous. Gags parfois forcés. Quelques répliques mordantes. Moments d’émotion. Réalisation conventionnelle. Interprétation inégale. (sortie en salle: 20 août 2021)
Loufoque, mais modestement amusant, dramatique, mais faussement sérieux, ce premier long métrage d’Alec Pronovost ne convainc jamais vraiment. On saisit mal les enjeux du scénario entre critique sociale, drame familial et portrait intimiste d’une trentenaire mal dans sa peau. Étonnamment, c’est dans les moments les plus graves que le scénario de l’humoriste Mariana Mazza et Justine Phillie fonctionne le mieux. On pense entre autres à une scène très touchante dans laquelle la protagoniste se prend en exemple pour aider une de ses élèves à accepter ses rondeurs. Ce n’est pas nouveau, JEUNE JULIETTE ayant déjà passé par là, mais ces passages sonnent juste. Quelques répliques mordantes font oublier les gags forcés. À la réalisation, Pronovost («Tony Speed», «Jeep Boys», la websérie «Le Killing») fait preuve de maîtrise, sans toutefois se démarquer. Aux côtés de Mariana Mazza, qui offre une interprétation solide, Florence Longpré, Alice Pascual et Isabel dos Santos défendent avec dynamisme des personnages stéréotypés, dont les déboires existentiels ne suscitent qu’un intérêt mitigé.
Texte : Charles-Henri Ramond