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Lorsque le coeur dérange

Can. 2021. Drame de Philippe Cormier avec Rebecca Gibian, Emmanuel Auger, Karl Farah. Réanimée après avoir été déclarée morte, une jeune femme fragile traverse des épisodes psychotiques suite à cette expérience de vie post-mortem. Premier film ambitieux mais maladroit d'un jeune cinéaste de 20 ans. Récit mince manquant de ligne directrice. Réalisation technique souvent défaillante. Interprétation inégale.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Lorsque le coeur dérange (Lorsque le coeur dérange)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2021. Drame de Philippe Cormier avec Rebecca Gibian, Emmanuel Auger, Karl Farah.

Réanimée après avoir été déclarée morte, une jeune femme fragile traverse des épisodes psychotiques suite à cette expérience de vie post-mortem. Premier film ambitieux mais maladroit d'un jeune cinéaste de 20 ans. Récit mince manquant de ligne directrice. Réalisation technique souvent défaillante. Interprétation inégale.

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Alors qu'elle est dans une pharmacie pour le renouvellement de ses médicaments, Bénédicte Tardif, jeune femme d'une trentaine d'années, est abattue dans un braquage. Emmenée à l'hôpital, elle est déclarée morte, mais le docteur Marc Caron réussit - in extremis et comme par miracle - à la réanimer. Cette expérience de vie après la mort va complètement chambouler le quotidien de la fragile Bénédicte. Dès lors, la jeune femme au lourd passé familial va avoir des flashes mémoriels de ce qui s'est passé ou de ce qu'elle croit avoir vécu, et sombrer dans une psychose inquiétante qui l'amène à confondre rêve et réalité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisé en pleine pandémie avec un budget famélique de 150 000 $, LORSQUE LE COEUR DÉRANGE est une production indépendante, menée à bout de bras par un jeune cinéaste de 20 ans. Malheureusement, Philippe Cormier n'est pas Xavier Dolan et son premier film, s'il est ambitieux, est aussi extrêmement maladroit, voire raté par moments. Mince, le récit manque de ligne directrice, naviguant entre la maladie mentale, la vie après la mort, le suicide, sans jamais offrir de véritable point de vue. Mais plus graves que le scénario bancal ou le rythme languissant de ces 78 minutes sont la pauvreté de la direction artistique et la technique souvent défaillante de la réalisation: caméra instable, images floues, cadrages aléatoires. L'ensemble a, de fait, parfois l'aspect d'un film étudiant fauché. L'interprétation est à l'avenant, au mieux quelconque, souvent peu convaincante.

Texte : Olivier Lefébure

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