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Le Dernier duel (The Last Duel)

É.-U. 2021. Drame historique de Ridley Scott avec Matt Damon, Jodie Comer, Adam Driver. En 1386, le dernier duel légal de l'histoire française oppose deux anciens amis devenus ennemis mortels, après que l'un eut violé l'épouse de l'autre. Histoire vraie adaptée à l'air du temps, racontée selon trois points de vue successifs. Anachronismes délibérés. Mise en scène parfois empesée. Émouvante J. Comer. (sortie en salle: 15 octobre 2021)

13 ans + (violence)
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Le Dernier duel (The Last Duel)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2021. Drame historique de Ridley Scott avec Matt Damon, Jodie Comer, Adam Driver.

En 1386, le dernier duel légal de l'histoire française oppose deux anciens amis devenus ennemis mortels, après que l'un eut violé l'épouse de l'autre. Histoire vraie adaptée à l'air du temps, racontée selon trois points de vue successifs. Anachronismes délibérés. Mise en scène parfois empesée. Émouvante J. Comer. (sortie en salle: 15 octobre 2021)

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20th Century Fox
France, XIVe siècle. Jean de Carrouges, chevalier connu pour sa bravoure et son adresse sur le champ de bataille, se félicite de son mariage avec Marguerite de Thibouville. L'heureux événement lui assure non seulement la compagnie d'une femme d'une beauté légendaire, mais également, la terre qu'il convoitait depuis longtemps. Peu après la noce toutefois, Marguerite est violée par Jacques Le Gris, un ancien compagnon d'armes de Jean. Devenus ennemis jurés, les deux hommes s' affrontent dans un tournoi aussi sanglant que célèbre, qui deviendra le dernier duel légal de l'histoire de France.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quarante-quatre ans après THE DUELLISTS, son premier long métrage, Ridley Scott (BLADE RUNNER, GLADIATOR, PROMETHEUS) retourne au temps des duels en terres françaises avec ce projet qui capitalise sur sa capacité à recréer des univers entiers. Comme toujours chez lui, la mise en scène est élégante (quoiqu’ici un peu empesée) et la reconstitution historique, crédible et soignée. En revanche, la langue, les costumes, les postures, multiplient les anachronismes. Le contraste, bien que délibéré, n’avantage pas le film. Encore moins les acteurs. En Hugh Hefner moyenâgeux peroxydé, Ben Affleck frôle le ridicule. À la manière de RASHOMON, le récit filtré par l'air du temps (#moiaussi) adopte les points de vues consécutifs de deux hommes et d'une femme. Or, contrairement au chef-d'oeuvre d’Akira Kurosawa, où cette structure dramatique creusait des ambiguïtés fertiles, son emploi ici s'avère par moments fastidieux. Bref, ce drame fastueux, auquel Jodie Comer confère ses plus beaux instants d'émotion, ne figurera pas parmi les oeuvres majeures de son réalisateur.

Texte : Georges Privet

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