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Le Bal des folles

Fr. 2021. Drame de Mélanie Laurent avec Lou de Laâge, Mélanie Laurent, Emmanuelle Bercot. Internée parce qu’elle prétend voir et entendre les morts, une fille de famille bourgeoise est secourue par l’infirmière en chef, qui croit en son don. Adaptation captivante du roman de Victoria Mas. Bel hommage à la solidarité féminine. Quelques figures imposées. Réalisation soignée. Interprétation de qualité.

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Le Bal des folles (Le Bal des folles)

Fr. 2021. Drame de Mélanie Laurent avec Lou de Laâge, Mélanie Laurent, Emmanuelle Bercot.

Internée parce qu’elle prétend voir et entendre les morts, une fille de famille bourgeoise est secourue par l’infirmière en chef, qui croit en son don. Adaptation captivante du roman de Victoria Mas. Bel hommage à la solidarité féminine. Quelques figures imposées. Réalisation soignée. Interprétation de qualité.

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Paris, 1885. Eugénie Cléry, indépendante d’esprit et indisciplinée, fait le désespoir de son père, un grand bourgeois obsédé par les apparences. Apprenant que sa fille prétend voir et entendre les morts, il la fait interner à la clinique neurologique de La Salpêtrière, au grand chagrin de Théophile, le frère aîné d’Eugénie. Geneviève, l’infirmière en chef de l’hôpital dirigé par le réputé docteur Charcot, accueille avec froideur cette fille élégamment vêtue, qui la supplie de la laisser partir. En vain. Mais le jour où Eugénie parvient à entrer en contact avec la défunte soeur de Geneviève, cette dernière change d’idée et organise son évasion, qui doit avoir lieu durant le bal annuel de La Salpêtrière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Passionnante et visuellement soignée, cette adaptation du roman de Victoria Mas par Mélanie Laurent (RESPIRE, PLONGER) est rehaussée par les performances nuancées de l’actrice-réalisatrice et de sa vedette Lou de Laâge (LES INNOCENTES). Au coeur du récit: un bel hommage à la solidarité féminine, toutefois tempéré par la présence d’une infirmière sadique au coeur sec, défendue avec talent par une Emmanuelle Bercot méconnaissable. La description de certains traitements thérapeutiques en usage au 19e siècle fait froid dans le dos. En revanche, quelques personnages clichés des films campés en institut psychiatrique atténuent la force de l’oeuvre. Du reste, il y a peu de nuances dans les personnages masculins: médecin abuseur, frère lâche, père obtus et rigide… Le professeur Charcot, joué de manière indifférente par Grégoire Bonnet (DIVORCE CLUB), est dépeint ici comme un clinicien sans âme et opportuniste, loin de la composition subtile de Vincent Lindon dans l’AUGUSTINE d’Alice Winocour. (Texte rédigé en septembre 2021, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Louis-Paul Rioux

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