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Une Dernière Nuit à Soho (Last Night in Soho)

G.-B. 2021. Drame d'horreur de Edgar Wright avec Thomasin McKenzie, Anya Taylor-Joy, Matt Smith. Une étudiante en design de mode a des visions de l'ancienne occupante de la chambre qu'elle loue dans une vieille demeure londonienne. Exercice ludique, entre nostalgie et désillusion. Quelques développements prévisibles. Effets horrifiques efficaces. Direction artistique flamboyante. Distribution de qualité. (sortie en salle: 29 octobre 2021)

13 ans +
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Une Dernière Nuit à Soho (Last Night in Soho)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 2021. Drame d'horreur de Edgar Wright avec Thomasin McKenzie, Anya Taylor-Joy, Matt Smith.

Une étudiante en design de mode a des visions de l'ancienne occupante de la chambre qu'elle loue dans une vieille demeure londonienne. Exercice ludique, entre nostalgie et désillusion. Quelques développements prévisibles. Effets horrifiques efficaces. Direction artistique flamboyante. Distribution de qualité. (sortie en salle: 29 octobre 2021)

Emplie d'enthousiasme, Eloise quitte sa Cornouailles natale et la grand-mère qui l'a élevée pour aller étudier la mode à Londres. Déçue par la résidence étudiante du campus, elle loue une chambre dans une vieille demeure du quartier de Soho. La première nuit, entre veille et sommeil, Eloise est transportée dans les années 1960, une époque qu'elle a toujours affectionnée. Elle y côtoie la flamboyante Sandie, qui serait l'ancienne locataire de la chambre qu’elle occupe. À son réveil, inspirée par le tourbillon son-lumière du Soho d’autrefois, Eloise dessine un nouveau modèle de robe. Les nuits suivantes la renvoient auprès de Sandie, tombée sous la coupe d'un souteneur beau parleur et sans scrupule. Peu à peu, rêve et réalité commencent à se confondre dans la tête d'Eloise.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Renonçant au ton farceur de ses précédents SHAUN OF THE DEAD et THE WORLD'S END, Edgar Wright convoque la peur à l'état pur dans cet opus ambitieux, au climat terrifiant efficace. Direction artistique flamboyante, mouvements de caméra amples et souples, jukebox inépuisable de chansons d'époque, la recréation du "swingin' London" nous transporte au carrefour de la nostalgie et de la désillusion. Par comparaison, les segments se déroulant au XXIe siècle apparaissent fades et leurs développements, plutôt prévisibles. Mais les jeux de miroir entre les deux héroïnes ne manquent pas de fasciner. Le mérite en revient aux actrices. Thomasin McKenzie (JOJO RABBIT) est intense et Anya Taylor-Joy (THE WITCH), magnétique. Les apparitions à l'écran de Terence Stamp, Diana Rigg et Rita Tushingham, trois figures emblématiques du cinéma et de la télévision anglaises des "sixties", achèvent d'enluminer cette fervente lettre d'amour à la musique et à la mode de cette époque effervescente, mais souvent trop idéalisée.

Texte : Louis-Paul Rioux

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