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Last Film Show (Chhello Show)

Ind. 2021. Comédie dramatique de Pan Nalin avec Bhavin Rabari, Richa Meena, Bhavesh Shrimali. En 2010, dans un village du nord-ouest de l’Inde, un gamin débrouillard et rêveur rencontre un projectionniste qui lui fait découvrir la magie du cinéma. Émouvant récit quasi-autobiographique. Formidable chant d’amour au cinéma. Quelques longueurs et raccourcis. Mise en scène brillante et fine. B. Rabari épatant de naturel. (sortie en salle: 21 avril 2023)

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Last Film Show (Chhello Show)

Ind. 2021. Comédie dramatique de Pan Nalin avec Bhavin Rabari, Richa Meena, Bhavesh Shrimali.

En 2010, dans un village du nord-ouest de l’Inde, un gamin débrouillard et rêveur rencontre un projectionniste qui lui fait découvrir la magie du cinéma. Émouvant récit quasi-autobiographique. Formidable chant d’amour au cinéma. Quelques longueurs et raccourcis. Mise en scène brillante et fine. B. Rabari épatant de naturel. (sortie en salle: 21 avril 2023)

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The Impact Series
Inde, 2010. Samay, 9 ans, rêve de quitter son village du nord-ouest du pays. En attendant, il va à l’école, avec des repas concoctés par sa mère, fine cuisinière; aide son père, un homme sévère qui vend du thé à la gare de train locale; s’amuse avec sa bande de copains lors de virées dans un village fantôme voisin. Quand son père l’emmène au cinéma – pour la première et dernière fois, lui dit-il – , Samay a une révélation. Défiant les ordres paternels, le garçon débrouillard retourne voir un film au même cinéma, où il fait la connaissance du projectionniste, Fazal. Ce dernier, en échange de ses lunchs gastronomiques, accepte de lui montrer les rouages du métier. Devenu obsédé par le cinéma, le gamin rêveur fait l’école buissonnière, vole des boîtes de films entreposés à la gare et, grâce à l'aide de ses amis, construit un projecteur avec les moyens du bord.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l’instar de CINEMA PARADISO, LAST FILM SHOW est un formidable chant d’amour au cinéma, à ceux qui le font et à ceux qui le voient. Avec ce récit quasi-autobiographique, Pan Nalin (SAMSARA) s’inscrit dans la lignée des Tornatore et des Spielberg qui pratiquent, à défaut de meilleur terme, un cinéma populaire de qualité, rigoureux sur le plan formel mais qui ne fuit pas l’émotion. Le film fourmille de moments magiques: les enfants qui capturent la lumière avec leurs mains, leur inventivité pour créer un monde plus riche que celui dans lequel ils vivent, le clin d’oeil à 2001: A SPACE ODYSSEY, l’hommage final aux cinéastes qui ont tracé la voie. Si le scénario n’évite pas certaines longueurs et raccourcis, il est porté par une mise en scène brillante, toujours au plus près de la vérité, et dont la précision du regard insuffle énergie et émotion à ce qui aurait pu n’être qu’une jolie histoire. Composée de gamins non professionnels, la distribution est impeccable, en premier lieu le petit Bhavin Rabari, qui donne envie d’avoir de nouveau dix ans pour découvrir avec des yeux d’enfant le pouvoir du 7e art.

Texte : Éric Fourlanty

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