Fr. 2021. Documentaire de Charlotte Gainsbourg . De la France aux États-Unis, en passant par le Japon, Charlotte Gainsbourg filme sa mère Jane Birkin, dans l'intimité de leurs conversations. Portrait sensible mais brouillon et artistiquement peu inspiré. Thèmes universels authentiques, atténuant un entre-soi hermétique. (sortie en salle: 18 mars 2022)
De la France aux États-Unis, en passant par le Japon, Charlotte Gainsbourg filme sa mère Jane Birkin, dans l'intimité de leurs conversations. Portrait sensible mais brouillon et artistiquement peu inspiré. Thèmes universels authentiques, atténuant un entre-soi hermétique. (sortie en salle: 18 mars 2022)
En 1988, Agnès Varda déboulonnait le mythe Birkin dans le ludique JANE B. PAR AGNÈS V. JANE PAR CHARLOTTE n'a pas la même ambition, loin s'en faut. Il s'agit en fait d'un portrait sensible et intimiste, mais formellement brouillon et artistiquement peu inspiré. Qu’il s’agisse d’évoquer la culpabilité d’une mère ressassant ses erreurs, de rouvrir les blessures des tragédies passées (la mort de Kate, l'aînée disparue en 2013), ou d’exposer la crainte d’une fille terrifiée de perdre sa mère, c’est lorsqu’elle privilégie l'intime que Gainsbourg touche à l'universel. Et non dans ses mises en scène d'un entre-soi artificiel et hermétique, dont ce premier long métrage est en majeure partie composé. (Texte rédigé en novembre 2021, dans le cadre du Festival Cinemania).
Texte : Céline Gobert