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Italian Studies

É.-U. 2021. Drame de Adam Leon avec Vanessa Kirby, David Ajala, Annika Wahlsten. Devenue subitement amnésique, une écrivaine londonienne, qui vit à New York, rencontre une bande d’adolescents allumés à laquelle elle se joint. Fiction à la limite de l’expérimental. Récit délibérément ambigu, mais lassant en bout de ligne. Réalisation sensorielle et immersive. Mise en images séduisante. V. Kirby et S. Brickner épatants.

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Italian Studies (Italian Studies)

É.-U. 2021. Drame de Adam Leon avec Vanessa Kirby, David Ajala, Annika Wahlsten.

Devenue subitement amnésique, une écrivaine londonienne, qui vit à New York, rencontre une bande d’adolescents allumés à laquelle elle se joint. Fiction à la limite de l’expérimental. Récit délibérément ambigu, mais lassant en bout de ligne. Réalisation sensorielle et immersive. Mise en images séduisante. V. Kirby et S. Brickner épatants.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
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Musique :
Montage :
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Distributeur :
Métropole Films Distribution
Originaire de Londres et vivant seule à New York, Alina abandonne son chien devant la quincaillerie où elle a, sans explication et de manière subite, perdu toute mémoire de qui elle est. Un peu nerveuse, mais sans s’inquiéter outre mesure, la jeune femme cache son état à ceux et celles qu’elle croise dans les rues de Manhattan, durant ses errances nocturnes. C’est là qu’elle rencontre Simon, un adolescent à qui elle s’attache et qui l’accepte telle qu’elle est. Celui-ci l’intègre à sa bande d’amis, tout aussi allumés, créatifs et inclusifs. En parallèle, Alina apprend d’une jeune fan qu’elle est l’auteure d’un célèbre recueil de nouvelles intitulé "Italian Studies".

L’AVIS DE MEDIAFILM

De SPELLBOUND à MULHOLLAND DR., en passant par MEMENTO et THE BOURNE IDENTITY, l’amnésie est un thème souvent traité au grand écran. À partir de ce ressort dramatique, Adam Leon (GIMME THE LOOT) signe un film radical et ambigu, proche du cinéma expérimental, qui explore plus le thème de l’instant présent que celui de l’oubli. Grâce à une mise en scène immersive et sensorielle, le spectateur ne sait pas plus que l’héroïne ce qu’il se passe vraiment. La bande-son, sourde et discrète, accompagne bien cette plongée dans la psyché d’une amnésique. Si le procédé séduit dans un premier temps, le manque de cohésion narrative – qui aurait été antinomique avec le propos – finit pourtant par lasser. Reste une nuit new-yorkaise superbement filmée, à la façon des classiques TAXI DRIVER, DOG DAY AFTERNOON et MIDNIGHT COWBOY. À fleur de peau, mais sans effets intempestifs, Vanessa Kirby (PIECES OF A WOMAN) habite fiévreusement son personnage, tandis que Simon Brickner, charismatique et fragile, constitue, avec ses airs de Dustin Hoffman millénial, la véritable révélation du film.

Texte : Éric Fourlanty

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