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Gabor

Can. 2021. Documentaire de Joannie Lafrenière avec Gabor Szilasi. La vie et l’oeuvre de Gabor Szilasi, photographe d’origine hongroise qui a passé les 60 dernières années à documenter le quotidien de sa terre d'accueil, le Québec. Regard affectueux sur un artiste réservé. Narration déjouant les codes de la biographie chronologique. Quelques passages à vide. Mise en scène ludique et alerte. Protagoniste attachant. (sortie en salle: 27 mai 2022)

Général
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Gabor (Gabor)

Général Général

Can. 2021. Documentaire de Joannie Lafrenière avec Gabor Szilasi.

La vie et l’oeuvre de Gabor Szilasi, photographe d’origine hongroise qui a passé les 60 dernières années à documenter le quotidien de sa terre d'accueil, le Québec. Regard affectueux sur un artiste réservé. Narration déjouant les codes de la biographie chronologique. Quelques passages à vide. Mise en scène ludique et alerte. Protagoniste attachant. (sortie en salle: 27 mai 2022)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Maison 4:3
Producteurs :
Interprètes :
Né en 1928 à Budapest, Gabor Szilasi fuit la révolution hongroise avec son père en 1957 et s'installe au Canada. Employé de l’Office du film du Québec de 1959 à 1971, il a mis en images la quiétude du Québec rural et le fourmillement de la métropole montréalaise dans des séries de photos regroupées autour de son thème de prédilection: l’étude de l’homme et de son habitat. En 2009, alors que la réalisatrice était étudiante en photographie, elle se familiarise avec le travail de Szilasi. Six ans plus tard, elle le rencontre et décide de faire un portrait de l'homme et de son oeuvre. Pour les besoins du film, elle organise une grande tournée des régions, où l'artiste retrouve, cinquante ans plus tard, certains de ses sujets.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, Joannie Lafrenière a choisi de retracer le parcours hors-norme de Gabor Szilasi, un artiste qu’elle chérit depuis plus de dix ans. Le pari était risqué, mais la réalisatrice de moyens métrages remarqués ("Snowbirds", "King Lajoie") s’en sort sans dommages, notamment grâce à une structure narrative déjouant habilement les codes de la traditionnelle biographie chronologique. Privilégiant les rencontres et les voyages, utilisant le medium photographique comme point d’ancrage entre les lieux et les époques, le récit livre par petites touches les faits saillants de la vie et de l’oeuvre d’un homme généreux, dont le regard a su saisir l’essence du Québec de la Révolution tranquille. En ressort un portrait affectueux, tirant partie d’une mise en scène éclatée, ludique et un brin nostalgique, à l’instar des interludes rétro séparant les différents chapitres. Toutefois, bien qu’alerte, l’exercice n’est pas sans quelques passages à vide et détails trop anecdotiques. Mais à l'arrivée, Lafrenière signe un film à l’image de son sujet: humaniste, sincère et très attachant.

Texte : Charles-Henri Ramond

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