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Anne Frank, ma meilleure amie (Mijn beste vriendin Anne Frank)

P.-B. 2021. Drame biographique de Ben Sombogaart avec Josephine Arendsen, Aiko Beemsterboer, Roeland Fernhout. D’Amsterdam au camp de concentration de Bergen-Belsen, l’amitié entre deux jeunes filles juives, Anne Frank et Hannah Goslar. Regard inédit sur une histoire tristement célèbre. Ton mélodramatique et mièvre. Mise en scène convenue. Reconstitution historique soignée. Jeunes interprètes vibrantes.

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Anne Frank, ma meilleure amie (Mijn beste vriendin Anne Frank)

P.-B. 2021. Drame biographique de Ben Sombogaart avec Josephine Arendsen, Aiko Beemsterboer, Roeland Fernhout.

D’Amsterdam au camp de concentration de Bergen-Belsen, l’amitié entre deux jeunes filles juives, Anne Frank et Hannah Goslar. Regard inédit sur une histoire tristement célèbre. Ton mélodramatique et mièvre. Mise en scène convenue. Reconstitution historique soignée. Jeunes interprètes vibrantes.

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En 1942, à Amsterdam, Anne Frank fait la connaissance de sa jeune voisine Hannah Goslar, juive comme elle, toutes deux déchirées entre l’insouciance et l’exaltation propres à leur âge et la présence de l'occupant nazi, qui menace de plus en plus leurs familles. Tandis qu’Anne, bohème et fonceuse, aspire à devenir écrivaine, Hannah, plus prosaïque et réservée, rêve d’être infirmière. Devenues inséparables, les deux amies se perdent toutefois de vue quand elles et les membres de leurs familles sont capturés puis envoyés au camp de concentration de Bergen-Belsen, mais dans des sections différentes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le regard inédit - celui de la meilleure amie d'Anne Frank - posé sur cette histoire tristement célèbre intrigue et accroche dans un premier temps. Mais très vite, le récit déçoit, avec son alternance prévisible entre la relative félicité des beaux jours à Amsterdam et l’horreur quotidienne de la vie en camp de concentration – images mordorées d’un côté et lumière glauque de l’autre. Académique, la mise en scène de Ben Sombogaart (LA TEMPÊTE) accumule les clichés et abuse d’une trame sonore "explicative", alors que le film adopte un ton mélodramatique et mièvre indigne de la gravité de son sujet. La reconstitution historique du quartier juif de la capitale hollandaise aux prises avec le nazisme et celle du camp de Bergen-Belsen, sépulcral à souhait, sont cependant soignées. Les deux jeunes actrices qui défendent les rôles principaux sont vibrantes mais, malgré son indéniable charisme, Josephine Arendsen ne parvient pas à faire sortir son personnage de l’ombre de la célébrissime Anne Frank.

Texte : Éric Fourlanty

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