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Un journal pour Jordan (A Journal for Jordan)

É.-U. 2021. Drame biographique de Denzel Washington avec Michael B. Jordan, Chanté Adams, Tamara Tunie. Une journaliste revit en pensée sa relation amoureuse avec son mari militaire, à la lecture du journal intime qu'il avait écrit pour leur fils durant une mission en Irak. Histoire vraie formatée en tire-larmes. Scénario décousu. Réalisation purement illustrative. Interprètes aux prises avec des personnages totalement désincarnés.

Général
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Un journal pour Jordan (A Journal for Jordan)

Général Général

É.-U. 2021. Drame biographique de Denzel Washington avec Michael B. Jordan, Chanté Adams, Tamara Tunie.

Une journaliste revit en pensée sa relation amoureuse avec son mari militaire, à la lecture du journal intime qu'il avait écrit pour leur fils durant une mission en Irak. Histoire vraie formatée en tire-larmes. Scénario décousu. Réalisation purement illustrative. Interprètes aux prises avec des personnages totalement désincarnés.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Virgil Williams
D'après l'oeuvre de Dana Kennedy
Photographie :
Musique :
Montage :
À la suite de la mort en Irak de son mari, le sergent Charles Monroe, Dana Canedy prend possession du journal intime qu'il avait laissé en cas de décès à leur fils, Jordan. À la lecture de ces pages, l'éditrice au New York Times revit en pensée les temps forts de sa relation avec Charles, de leur premier rendez-vous jusqu'à leur dernière rencontre. Plongée dans ses souvenirs, la journaliste tente de répondre aux questions de Jordan, qui cherche à en savoir davantage sur ce père qu'il a peu connu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tiré d'une histoire vraie, A JOURNAL FOR JORDAN peine à convaincre. En cause: un scénario décousu et éparpillé, qui oublie rapidement le journal donnant son titre au film au profit (pour le moins douteux) d'une histoire d'amour racontée avec toute la passion d'un "soap" d'après-midi. Le tout réalisé de manière platement illustrative par Denzel Washington, qu'on a déjà connu beaucoup plus inspiré (cf. le puissant FENCES). L'esthétique vieillotte et le traitement empesé contribuent à faire du film une expérience qui semble bien plus longue que ses 131 minutes. À l'exception du jeune Jalon Christian (émouvant dans le rôle de Jordan), les acteurs restent malheureusement prisonniers de personnages mal écrits et désincarnés, qui achèvent de donner à ce tire-larmes des airs de téléfilm Hallmark.

Texte : Georges Privet

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