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Wonder Woman 1984 (WW84)

É.-U. 2020. Drame fantastique de Patty Jenkins avec Gal Gadot, Chris Pine, Pedro Pascal. En 1984 à Washington, Wonder Woman combat un entrepreneur véreux et mégalomane, qui s'est emparé d'une pierre ancienne ayant le pouvoir d'exaucer les souhaits. Suite inégale d'un film à succès de 2017. Récit surchargé et moralisateur. Réalisation vigoureuse. Effets spéciaux peu variés. G. Gadot solide et gracieuse. (sortie en salle: 25 décembre 2020)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Wonder Woman 1984 (WW84)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2020. Drame fantastique de Patty Jenkins avec Gal Gadot, Chris Pine, Pedro Pascal.

En 1984 à Washington, Wonder Woman combat un entrepreneur véreux et mégalomane, qui s'est emparé d'une pierre ancienne ayant le pouvoir d'exaucer les souhaits. Suite inégale d'un film à succès de 2017. Récit surchargé et moralisateur. Réalisation vigoureuse. Effets spéciaux peu variés. G. Gadot solide et gracieuse. (sortie en salle: 25 décembre 2020)

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Washington, 1984. Archéologue au musée Smithsonian, Diana Prince est consultée par la gemmologue Barbara Minerva au sujet d'une étrange pierre ancienne. L'inscription en langue morte gravée sur le socle indique qu'il s'agit d'un talisman magique ayant le pouvoir d'exaucer les voeux des individus qui le touchent. Saisissant l'opportunité, Diana, alias la justicière amazone Wonder Woman, souhaite le retour de son amoureux, le pilote Steve, disparu de sa vie en 1918. De son côté, la pataude et complexée Barbara demande à la pierre de la rendre aussi belle et déterminée que Diana. Entre en jeu Max Lord, entrepreneur mégalomane et star médiatique, qui subtilise le talisman. Lancée à sa poursuite, Diana découvre avec effroi que la pierre contient l'esprit du dieu du mensonge; et donc, que chaque gain obtenu grâce à elle s'accompagne d'une perte. Pour elle, celle de ses pouvoirs. Pour Max, l'amour de son jeune fils. Pour Barbara, sa gentillesse proverbiale. Car la voilà devenue Cheetah, l'ennemie jurée de Wonder Woman.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pedro Pascal ("The Mandalorian") apparaît plus touchant qu'intimidant en clone de Donald Trump et la talentueuse Kristen Wiig (BRIDESMAIDS) compose une décevante Cheetah dans ce deuxième volet surchargé et moralisateur des aventures au cinéma de l'égérie de DC Comics. Même le retour du personnage de l'aviateur semble plaqué sur le récit, malgré son fort potentiel dramatique. Et même comique. Or, les efforts de cette figure du passé pour s'acclimater aux années 1980 - reconstituées de manière clinquante à l'écran - produisent peu de gags vraiment réussis. L'inversion des rôles (le mâle seconde l'héroïne dans les scènes d'action) fait sourire, mais le message féministe manque parfois de finesse. Cela dit, Gal Gadot endosse à nouveau avec aplomb et grâce le costume de Wonder Woman, toujours sous la direction vigoureuse de Patty Jenkins. Les effets spéciaux ont tendance à se répéter (beaucoup de lasso lumineux), sauf lors de la séquence d'ouverture, spectaculaire et enlevée.

Texte : Louis-Paul Rioux

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