Bel. 2020. Comédie dramatique de Ann Sirot, Raphaël Balboni avec Lucie Debay, Jo Deseure, Jean Le Peltier. Un artiste belge suspend ses projets d'avenir avec sa conjointe pour prendre soin de sa mère atteinte de démence. Récit attachant et authentique. Fine étude de la solidarité familiale. Réalisation colorée mais modeste. J. Deseure remarquable. (sortie en salle: 8 avril 2022)
Un artiste belge suspend ses projets d'avenir avec sa conjointe pour prendre soin de sa mère atteinte de démence. Récit attachant et authentique. Fine étude de la solidarité familiale. Réalisation colorée mais modeste. J. Deseure remarquable. (sortie en salle: 8 avril 2022)
Traiter de la maladie mentale sans sombrer dans le mélodrame ou l’académisme, voilà le petit miracle qu'accomplit ce premier long métrage authentique et attachant des Belges Ann Sirot et Raphaël Balboni. Doté de touches fantaisistes et comiques, le scénario n’élude pourtant pas la gravité de son sujet. Il y est question tour à tour de la solidité des relations familiales, de l'abnégation des proches des malades et de l’évocation d’une fin de vie digne et sereine. Un récit humaniste donc, au dénouement aussi tendre que déchirant. Les coréalisateurs compensent un budget très modeste par une mise en scène inventive et colorée, quoique certains effets visuels peuvent paraître superflus. Entre rires et larmes, la comédienne de théâtre Jo Deseure est remarquable dans la peau d’une femme-enfant perdue, mais toujours fascinée par la beauté de la vie. Le jeu naturel de Lucie Debay (MELODY) et de Jean Le Peltier sont également à signaler. (Texte rédigé en novembre 2021, dans le cadre du Festival Cinemania)
Texte : Charles-Henri Ramond