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Un Triomphe

Fr. 2020. Comédie dramatique de Emmanuel Courcol avec Kad Merad, David Ayala, Lamine Cissokho. L'animateur d'un atelier d'art dramatique en milieu carcéral entreprend de monter avec ses élèves la pièce "En attendant Godot" de Samuel Beckett. Aventure humaine inspirée d'un fait vécu. Réflexion pertinente, mais connue, sur la rédemption par l’art. Mise en scène sobre et réaliste. Comédiens bien dirigés et convaincants. (sortie en salle: 29 octobre 2021)

Général
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Un Triomphe (Un Triomphe)

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Fr. 2020. Comédie dramatique de Emmanuel Courcol avec Kad Merad, David Ayala, Lamine Cissokho.

L'animateur d'un atelier d'art dramatique en milieu carcéral entreprend de monter avec ses élèves la pièce "En attendant Godot" de Samuel Beckett. Aventure humaine inspirée d'un fait vécu. Réflexion pertinente, mais connue, sur la rédemption par l’art. Mise en scène sobre et réaliste. Comédiens bien dirigés et convaincants. (sortie en salle: 29 octobre 2021)

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Étienne, acteur sans emploi depuis trois ans, obtient par l’entremise d’un ami un contrat pour animer un atelier d'art dramatique dans une prison de la banlieue lyonnaise. Sous sa direction, cinq détenus nonchalants se retrouvent pour réciter des fables de La Fontaine. Constatant les nets progrès de ses élèves en deux semaines de travail, Étienne leur lance un défi: monter en six mois avec eux la pièce "En attendant Godot" de Samuel Beckett, pour la jouer contre rémunération dans un théâtre de la ville, devant un vrai public. Deux mois après le début des répétitions, la fragile harmonie du groupe est ébranlée. Un caïd manipulateur remplace au pied levé l’un des apprentis-comédiens et la directrice de la prison se démène pour obtenir les autorisations de sortie nécessaires.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 2005, dans PRISONNIERS DE BECKETT, Michka Saäl documentait l’épopée d’un acteur et metteur en scène suédois qui, en 1985, avait monté "En attendant Godot" dans une prison à sécurité maximale. L’acteur et réalisateur Emmanuel Courcol (l'inédit CESSEZ-LE-FEU) a eu l'idée de transposer cette incroyable aventure humaine dans le contexte de la France contemporaine. Sa chronique, sympathique et délicate, reprend un schéma déjà largement exploité, avec ses rebondissements attendus. Chemin faisant, ce "feel good movie" formule des réflexions pertinentes sur l’isolement, le désoeuvrement et la rédemption par l’art. Renforcé par une mise en scène sobre et réaliste, le contexte social, dénué de clichés, n’en prend que plus de valeur. Dans la peau du gentil perdant cherchant la reconnaissance, Kad Merad (BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS) est crédible. Mais c’est la justesse, le naturel et la force de conviction de Marina Hands (JAPPELOUP, GUY) qui frappent l'imaginaire. À leurs côtés, les détenus en quête d’amour-propre sont défendus par des comédiens peu connus, tous très efficaces.

Texte : Charles-Henri Ramond

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