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Sacrées sorcières (The Witches)

É.-U. 2020. Comédie fantaisiste de Robert Zemeckis avec Jahzir Bruno, Octavia Spencer, Anne Hathaway. Dans les années 1960 en Alabama, un orphelin séjourne avec sa grand-mère dans un hôtel où des sorcières en congrès projettent de transformer en souris tous les enfants de la Terre. Transposition fidèle du roman de Roald Dahl dans un décor américain. Récit mené avec entrain. Effets spéciaux efficaces. Compositions contrastées d'A. Hathaway et O. Spencer. (sortie en salle: 29 décembre 2020)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Sacrées sorcières (The Witches)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2020. Comédie fantaisiste de Robert Zemeckis avec Jahzir Bruno, Octavia Spencer, Anne Hathaway.

Dans les années 1960 en Alabama, un orphelin séjourne avec sa grand-mère dans un hôtel où des sorcières en congrès projettent de transformer en souris tous les enfants de la Terre. Transposition fidèle du roman de Roald Dahl dans un décor américain. Récit mené avec entrain. Effets spéciaux efficaces. Compositions contrastées d'A. Hathaway et O. Spencer. (sortie en salle: 29 décembre 2020)

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Alabama, fin des années 1960. Un incident inquiétant force un orphelin de huit ans et sa grand-mère à quitter leur domicile pour trouver refuge dans un hôtel côtier. Mauvaise idée. Un groupe de sorcières, se faisant passer pour les membres d'une société de prévention de la cruauté envers les enfants, y tiennent un important congrès. Leur projet: transformer en souris tous les enfants de la Terre, à l'aide d'une potion versée sur des bonbons ou des chocolats. Capturé par la terrible maîtresse des sorcières, l'orphelin est métamorphosé en rongeur, mais parvient à s'enfuir dans un conduit. Sa grand-mère ayant échoué à créer un antidote, malgré ses dons de guérisseuse, le gamin organise la contre-attaque, en employant les armes de ses ennemies.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que l'action soit curieusement transplantée dans un décor américain afin (semble-t-il) de répondre à un souci de représentation des minorités à l'écran, cette adaptation du roman de Roald Dahl se révèle assez fidèle à l'esprit et à l'humour si particulier du célèbre satiriste anglais (WILLY WONKA AND THE CHOCOLATE FACTORY). Passé maître dans l'emploi subtil des effets visuels (WHO FRAMED ROGER RABBIT, FORREST GUMP, WELCOME TO MARWEN), Robert Zemeckis, en mode DEATH BECOMES HER, imprime à sa mise en scène un rythme et un aspect plus proches de STUART LITTLE. Sans être aussi terrifiante qu'Anjelica Huston dans l'adaptation du roman réalisée par Nicolas Roeg en 1989, Anne Hathaway compose une maîtresse des sorcières extravagante à souhait, avec un accent improbable, mi-allemand, mi-scandinave. Sa prestation haute en couleur contraste avec le jeu plus retenu d'Octavia Spencer, dans un rôle de matriarche chaleureuse dont elle seule a le secret. Entre ces deux actrices oscarisées, le jeune Jazhir Bruno a toutefois peu d'occasions de se faire valoir.

Texte : Louis-Paul Rioux

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