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The Last Shift

É.-U. 2020. Comédie dramatique de Andrew Cohn avec Richard Jenkins, Shane Paul McGhie, Ed O'Neill. À la veille de la retraite, le vétéran d'un établissement de restauration rapide passe un week-end d'enfer à entraîner son remplaçant. Proposition minimaliste assez bien exploitée. Mise en scène discrète, mais efficace. Interprètes conférant subtilité et nuances à des archétypes. (sortie en salle: 25 septembre 2020)

Général
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The Last Shift (The Last Shift)

Général Général

É.-U. 2020. Comédie dramatique de Andrew Cohn avec Richard Jenkins, Shane Paul McGhie, Ed O'Neill.

À la veille de la retraite, le vétéran d'un établissement de restauration rapide passe un week-end d'enfer à entraîner son remplaçant. Proposition minimaliste assez bien exploitée. Mise en scène discrète, mais efficace. Interprètes conférant subtilité et nuances à des archétypes. (sortie en salle: 25 septembre 2020)

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Stanley travaille depuis 38 ans au service de nuit d'un établissement de restauration rapide, dans une ville dortoir qui a connu des jours meilleurs. Au fil des ans, il a amassé de peine et de misère assez d'argent pour pouvoir aller s'établir en Floride, où sa vieille mère, atteinte de démence, a besoin de lui. Avant de partir, Stanley doit entraîner Jevon. Or, les deux hommes sont on ne peut plus différents: Stanley est vieux, blanc, mène une vie rangée et n'attend plus rien de la vie; Jevon est jeune, noir, sort tout juste de prison et rêve de changer le monde. Leur week-end de travail partagé - le dernier pour Stanley, le premier pour Jevon - ne sera pas de tout repos.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec sa proposition minimaliste, reposant sur la confrontation de deux hommes aux antipodes, cette comédie dramatique aigre-douce (coproduite par Alexander Payne, le réalisateur de NEBRASKA) frôle parfois la production hollywoodienne à formules. Heureusement, le documentariste Andrew Cohn, qui signe ici son premier long métrage de fiction, injecte dans le récit suffisamment de vérité et de revirements pour démentir cette idée. Sa mise en scène, efficace mais discrète, confère au film un certain charme, même si le huis clos théâtral, porté par une série de confrontations verbales, affiche assez vite ses limites formelles. Si bien que l'ensemble repose sur les épaules des deux acteurs. Ceux-ci, exceptionnels, confèrent subtilité et nuances à des personnages qui, sans leur talent, auraient facilement pu demeurer au stade de l'archétype.

Texte : Georges Privet

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