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The Boys in the Band

É.-U. 2020. Drame de moeurs de Joe Mantello avec Jim Parsons, Zachary Quinto, Matt Bomer. À New York en 1968, une fête dans un penthouse entre amis homosexuels bascule à la suite de l'irruption d'un ancien camarade d'université de l'hôte. Adaptation lustrée mais anachronique de la pièce de Mart Crowley. Bonne reconstitution du climat oppressant de l'époque. Décor sublime. Jeu délibérément emphatique des acteurs.

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The Boys in the Band (The Boys in the Band)

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É.-U. 2020. Drame de moeurs de Joe Mantello avec Jim Parsons, Zachary Quinto, Matt Bomer.

À New York en 1968, une fête dans un penthouse entre amis homosexuels bascule à la suite de l'irruption d'un ancien camarade d'université de l'hôte. Adaptation lustrée mais anachronique de la pièce de Mart Crowley. Bonne reconstitution du climat oppressant de l'époque. Décor sublime. Jeu délibérément emphatique des acteurs.

Genre :
Année :
Réalisation :
Scénario :
D'après la piéce de Mart Crowley
Pays :
Distributeur :
Netflix
Manhattan, 1968. Michael, gay célibataire lourdement endetté, se prépare à recevoir ses amis dans son penthouse du Upper East Side. L'occasion: l'anniversaire de Harold, figure charismatique du groupe composé de mâles vivant leur homosexualité avec plus ou moins de difficultés. Donald, cas-problème mais le plus séduisant de la bande, arrive en premier. Suivent bientôt les autres invités, les bras chargés de cadeaux et de victuailles. Tandis que Harold, fidèle à son habitude, se fait attendre, Cowboy, le jeune prostitué offert en cadeau à ce dernier par l'expansif Emory, sonne à la porte avec quelques heures d'avance et réchauffe l'atmosphère. Puis survient Alan, ancien camarade d'université de Michael qui, à l'inverse, refroidit le climat. Hétérosexuel, marié, celui-ci était venu demander conseil à son ami, ignorant qu'il est gay. D'autres surprises l'attendent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le temps de l'action a beau être identique à celui de la pièce de Mart Crowley (déjà l'objet d'un film de William Friedkin en 1970), cette adaptation par Joe Mantello (LOVE! VALOUR! COMPASSION!) n'en paraît pas moins anachronique. Et pour cause: le sujet, les dialogues, le sublime décor en studio digne de BREAKFAST AT TIFFANY'S, jusqu'au jeu délibérément étudié et emphatique des acteurs, conspirent à en faire une sorte d'antiquité astiquée avec soin, à seule fin de briller. Réquisitionnant la distribution de la plus récente production de Broadway - entièrement composée d'acteurs ouvertement gays - THE BOYS IN THE BAND rend cependant très bien le climat oppressant de l'époque, où les homosexuels décuplaient en vase clos des humeurs et sentiments (du désir à la haine de soi, en passant par la solidarité, la cruauté et la frustration) qu'ils refoulaient en société. À cet égard, et à d'autres, la production fait oeuvre utile de mémoire... à défaut de marquer durablement l'histoire ou les esprits.

Texte : Martin Bilodeau

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