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Suzanna Andler

Fr. 2020. Drame de Benoît Jacquot avec Charlotte Gainsbourg, Niels Schneider, Nathan Willcocks. Dans les années 1960, une bourgeoise parisienne passe la journée dans une villa de bord de mer qu'elle souhaite louer pour les vacances. Adaptation fidèle et élégante d'une pièce de Marguerite Duras. Ensemble un peu daté et maniéré. Grammaire filmique assez sophistiquée. Étonnante C. Gainsbourg. (sortie prévue: 1 septembre 2022)

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Suzanna Andler (Suzanna Andler)

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Fr. 2020. Drame de Benoît Jacquot avec Charlotte Gainsbourg, Niels Schneider, Nathan Willcocks.

Dans les années 1960, une bourgeoise parisienne passe la journée dans une villa de bord de mer qu'elle souhaite louer pour les vacances. Adaptation fidèle et élégante d'une pièce de Marguerite Duras. Ensemble un peu daté et maniéré. Grammaire filmique assez sophistiquée. Étonnante C. Gainsbourg. (sortie prévue: 1 septembre 2022)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Benoît Jacquot
D'après la piéce de Marguerite Duras
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Axia Films
Années 1960. Suzanna Andler est de passage sur la Côte d'Azur afin d'y louer une villa pour les prochaines vacances familiales. La visite d'une demeure à flanc de falaise la conforte dans son choix, mais le prix de la location excède le budget envisagé. La mère de deux enfants se met donc en devoir de joindre au téléphone son mari, resté à Paris, afin de lui demander son avis. Celui-ci étant injoignable, elle laisse à sa secrétaire le numéro de la villa, où elle attendra son appel jusqu'à dix-huit heures. L'agent immobilier ayant pris congé en lui laissant la jouissance des lieux, Suzanna reçoit la visite inattendue de son amant journaliste, qui l'attendait dans un hôtel de la région où ils avaient prévu déjeuner. Plus tard, une amie qui l'a trahie viendra perturber davantage l'attente de Suzanna et jeter un éclairage nouveau sur son étrange désert sentimental.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À 73 ans, Benoît Jacquot porte à l'écran la pièce éponyme de Marguerite Duras datant de 1968, que l'auteure elle-même avait adaptée pour le cinéma dans BAXTER, VERA BAXTER (1977). La marche n'est pas trop haute pour celui qui fut autrefois l'assistant de Duras, et qui connaît sa musique des mots mieux que personne. C'est justement cette musique, cette litanie élégante, que Jacquot donne à entendre. D'une part, à travers la voix blanche d'une étonnante Charlotte Gainsbourg, bourgeoise attachée au fil du téléphone, dispositif au coeur de la pièce et qui rend impossible le décloisonnement de l'action ou sa transposition au 21e siècle. D'autre part, à travers une suite de tableaux durassiens (longs plans fixes), intercalés d'éléments de la grammaire du réalisateur des ADIEUX À LA REINE (champs-contrechamps sophistiqués, arrière-plan ouvert sur la mer et le ciel). Au-delà de la forme, toutefois, l'exercice un peu précieux peine à évoquer autre chose que la nostalgie, voire l'hommage sincère mais un peu maniéré d'un élève reconnaissant à celle qui fut son mentor.

Texte : Martin Bilodeau

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