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Âme (Soul)

É.-U. 2020. Film d'animation de Pete Docter . Après avoir évité l'au-delà, l'âme d'un pianiste de jazz retourne sur Terre, en compagnie d'une âme neuve qui rejette l'expérience humaine. Récit fascinant et complexe, riche en réflexions métaphysiques. Message parfois moralisateur. Animation et graphisme d'une folle invention. Mise en scène enlevée.

Général
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Âme (Soul)

Général Général

É.-U. 2020. Film d'animation de Pete Docter .

Après avoir évité l'au-delà, l'âme d'un pianiste de jazz retourne sur Terre, en compagnie d'une âme neuve qui rejette l'expérience humaine. Récit fascinant et complexe, riche en réflexions métaphysiques. Message parfois moralisateur. Animation et graphisme d'une folle invention. Mise en scène enlevée.

Genre :
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Distributeur :
Buena Vista
Alors qu'il rentre chez lui après une audition qui lui permettra d'échapper à son destin d'enseignant, le pianiste de jazz Joe Gardner tombe accidentellement dans une bouche d'égout. Ayant repris conscience sous la forme d'un ectoplasme, dans un étrange lieu éthéré, Joe comprend qu'il est une âme au seuil de la mort. Échappant de justesse à son transport définitif vers l'au-delà, il se retrouve dans un étrange endroit où les âmes apprenties, avec l'aide de sages mentors, doivent choisir le trait de personnalité propre au bébé qui leur sera attribué. Pris à tort pour un de ces mentors, Joe doit faire équipe avec 22, une entité sarcastique qui rejette l'expérience humaine. Or, sur le point de réintégrer son corps dans le coma à l'hôpital, l'âme de Joe entraîne accidentellement celle de 22, encore toute neuve. Avec des conséquences pour le moins inattendues.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur du brillant INSIDE OUT poursuit son exploration de l'essence de l'être humain avec ce nouvel opus, encore plus riche en réflexions métaphysiques et psychologiques. Placé sous le signe du jazz, SOUL ratisse en effet très large. Au menu: la mort, les origines de la vie, la nature intrinsèque de l'âme, l'inné versus l'acquis, l'état second des artistes au summum de leur inspiration, les états dépressifs, etc. Abstraction faite d'un message plutôt moralisateur - les passions qui virent à l'obsession risquent de nous faire passer à côté de la vie et des gens qui nous sont chers -, l'exercice fascine. La mise en scène de Pete Docter est enlevée et pleine d'aisance, tandis que l'animation et le graphisme témoignent d'une folle invention de la part de l'équipe aguerrie des studios Pixar. Maniant des concepts abstraits tels que la métempsychose, qui ne sont pas vraiment à la portée des tout-petits, les scénaristes ménagent pour ces derniers des séquences amusantes et délicieusement absurdes, à la faveur d'un développement qu'il faut taire ici. Enfin, les performances vocales de Jamie Foxx et Tina Fey sont fort réjouissantes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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