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Slaxx

Can. 2020. Comédie d'horreur de Elza Kephart avec Romane Denis, Brett Donahue, Sehar Bhojani. Une paire de jeans d'une conception révolutionnaire sème la panique dans une boutique de mode pour les jeunes, en pleine préparation du lancement d'une nouvelle collection. Satire sociale et culturelle nappée de sauce gore. Propos parfois appuyé. Passages assez cocasses. Réalisation alerte. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 11 septembre 2020)

13 ans + (violence, horreur)
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Slaxx (Slaxx)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

Can. 2020. Comédie d'horreur de Elza Kephart avec Romane Denis, Brett Donahue, Sehar Bhojani.

Une paire de jeans d'une conception révolutionnaire sème la panique dans une boutique de mode pour les jeunes, en pleine préparation du lancement d'une nouvelle collection. Satire sociale et culturelle nappée de sauce gore. Propos parfois appuyé. Passages assez cocasses. Réalisation alerte. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 11 septembre 2020)

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Filmoption International
Chez CCC, magasin de mode pour les jeunes, la tension est à son maximum. Tous les employés ont été réquisitionnés pour mettre en rayon la nouvelle collection, qui doit être lancée en grande pompe le lendemain dès l'aube. Le clou du lancement est une paire de jeans fabriquée à partir de coton biologique, qui a la particularité de s'ajuster à la morphologie du corps humain. Pour éviter les indiscrétions, les lieux ont été cadenassés, le téléphone et Internet ont été débranchés. Alors que les préparatifs vont bon train, certains membres de l'équipe disparaissent mystérieusement. Libby, embauchée le jour même, découvre les corps mutilés de trois d'entre eux. Or, il s'avère que les défunts avaient en cachette enfilé le pantalon révolutionnaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec SLAXX, la Montréalaise Elza Kephart enrichit de satire sociale et culturelle un genre, l'horreur gore, trop souvent exploité au pied de la lettre. Son film ménage plusieurs moments cocasses (cf. le jean meurtrier qui célèbre ses origines indiennes en se mettant à danser sur des airs de Bollywood), en plus d'épingler les influenceurs sur les réseaux sociaux et les dirigeants sans éthique de l'industrie textile. Dommage que le propos soit parfois appuyé et que le dénouement ne soit pas à la hauteur. Mettant à profit l'opposition entre le faste du magasin, où chaque rayon est comparé à un "écosystème", et le caractère anxiogène des corridors en béton de l'arrière-boutique, la réalisatrice de GRAVEYARD ALIVE et "Go in the Wilderness" imprime un rythme alerte à son film, sans effets-chocs faciles. Dans des rôles assez sommaires, les comédiens s'acquittent de leur tâche avec conviction. (Texte rédigé en août 2020, dans le cadre du Festival Fantasia).

Texte : Charles-Henri Ramond

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