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Sin La Habana

Can. 2020. Drame de Kaveh Nabatian avec Yonah Acosta Gonzalez, Evelyn Castroda O'Farrill, Aki Yaghoubi. Un danseur de ballet cubain séduit une touriste québécoise dans l'espoir qu'elle facilite son départ du pays et celui de sa compagne avocate. Prémisse développée avec réalisme et lucidité. Dénonciation du racisme et célébration du vaudou. Réalisation expressive, quoique parfois démonstrative. Bons interprètes. (sortie en salle: 10 septembre 2021)

Général
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Sin La Habana (Sin La Habana)

Général Général

Can. 2020. Drame de Kaveh Nabatian avec Yonah Acosta Gonzalez, Evelyn Castroda O'Farrill, Aki Yaghoubi.

Un danseur de ballet cubain séduit une touriste québécoise dans l'espoir qu'elle facilite son départ du pays et celui de sa compagne avocate. Prémisse développée avec réalisme et lucidité. Dénonciation du racisme et célébration du vaudou. Réalisation expressive, quoique parfois démonstrative. Bons interprètes. (sortie en salle: 10 septembre 2021)

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Leonardo, talentueux danseur de ballet à La Havane, peine à percer en raison de son arrogance. Impatiente de quitter Cuba pour exercer sa profession d'avocate dans de meilleures conditions, sa compagne Sara lui souffle son plan: séduire une touriste naïve, qui facilitera leur installation à l'étranger. Leonardo jette aussitôt son dévolu sur Nasim, une élève de sa classe de salsa. Sans être dupe du manège du beau Cubain, la Québécoise d'origine iranienne en profite pour passer un agréable moment avec lui. Puis, quelques semaines plus tard, elle l'invite pour un séjour à Montréal, toutes dépenses payées. Sara laisse alors partir Leonardo, sur la foi qu'elle pourra bientôt venir le rejoindre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Kaveh Nabatian (l'essai collectif LES SEPT DERNIÈRES PAROLES) développe sa prémisse de complot opportuniste avec réalisme et lucidité. Placé sous le signe de la célébration du vaudou et de la dénonciation du racisme, le récit bien construit avance à bon rythme. Entre chaleur dorée des Antilles et froide blancheur canadienne, chorégraphies stylisées et travail monotone en usine, la réalisation se fait expressive, quoique parfois un peu trop démonstrative. Bien choisis, les interprètes sont tous convaincants. En particulier Aki Yaghoubi, émouvante dans le rôle de la proie pas si innocente, prête à tout pour échapper à un milieu familial obtus et oppressant, dessiné avec subtilité par le réalisateur. (Texte rédigé en octobre 2020, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Louis-Paul Rioux

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