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Poly

Fr. 2020. Aventures de Nicolas Vanier avec Elisa de Lambert, Julie Gayet, François Cluzet. Au début des années 1960, dans le sud de la France, une fillette solitaire vient au secours d’un poney de cirque victime de maltraitance. Adaptation surannée d’une populaire série télévisée. Récit manichéen, sans surprise ni nuance. Personnages mal définis. Belle direction photo. Réalisation conventionnelle. Interprétation inégale. (sortie en salle: 2 juillet 2021)

Général
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Poly (Poly)

Général Général

Fr. 2020. Aventures de Nicolas Vanier avec Elisa de Lambert, Julie Gayet, François Cluzet.

Au début des années 1960, dans le sud de la France, une fillette solitaire vient au secours d’un poney de cirque victime de maltraitance. Adaptation surannée d’une populaire série télévisée. Récit manichéen, sans surprise ni nuance. Personnages mal définis. Belle direction photo. Réalisation conventionnelle. Interprétation inégale. (sortie en salle: 2 juillet 2021)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Cécile, 10 ans, déménage dans un village des Cévennes avec sa mère. Cette dernière y ouvre un cabinet d’infirmerie et se lie d’amitié avec les résidents. Pour sa fille, déçue d’avoir dû quitter Paris, son père et ses copines, l’intégration dans ce nouveau milieu se révèle plus difficile. Lorsqu’un cirque ambulant dresse son chapiteau sur la place du village, Cécile est immédiatement attirée par la vedette du spectacle, un petit poney irlandais nommé Poly. Constatant que l'animal est maltraité par le directeur de la troupe, la fillette le libère, le cache à la campagne et prépare secrètement son plan pour s’enfuir avec lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Naïveté de l’intrigue, manichéisme des valeurs et manque de nuances: Nicolas Vanier applique dans cette nouvelle adaptation d’un feuilleton télévisé de Cécile Aubry le même schéma que celui de BELLE ET SÉBASTIEN, de la même auteure. L’harmonie de l’humain avec la nature – portée par des décors naturels splendides joliment photographiés – est de nouveau célébrée. Cependant, à force de répétition, le propos de Vanier semble se tarir. Le récit ne parvient que rarement à son but. En outre, les commentaires contemporains (émancipation des femmes, véganisme) n’apportent strictement rien. Les images bucoliques de la campagne française ont un arrière-goût passéiste , la voix hors champ est redondante et la reconstitution d’époque apparaît clinquante. Au final, on ne retiendra de cette comédie familiale que la présence d’Elisa de Lambert, attachante et pleine d’aplomb dans la peau d’une jeune intrépide déçue par le monde des adultes. Pour leur part, Julie Gayet, François Cluzet et Patrick Timsit ne savent trop que faire de leurs personnages stéréotypés.

Texte : Charles-Henri Ramond

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